Zabou the terrible - Le square saint Jacques - Commentaires"Car il est chrétien. Il est bien un peu payen aussi, et de famille payenne, par-dessus le marché, ami de son temps" (Barbey d'Aurevilly)
Quelques notules de vie, entre foi, littérature et douce joie de vivre : bienvenue à tous !2024-03-28T13:01:09+01:00Isapdlgurn:md5:b14a6b68a47116c50010d39394dbbacfDotclearLe square saint Jacques - Zabouurn:md5:c8a8457e89c4f27f9421409b859a92352010-08-20T13:01:57+02:002010-08-20T12:01:57+02:00Zabou<p>Merci, Lionel, de nous faire vivre cet endroit si particulier !</p>Le square saint Jacques - Lionelurn:md5:4530a2f37f86508135462fe89eecfb842010-08-14T01:21:39+02:002010-08-14T00:21:39+02:00Lionel<p>J'ai toujours erré dans ce square avec inquiétude depuis le suicide incompréhensible de Gérard de Nerval, on a eu beau raser les ruelles du vieux Paris, dont celle où il se pendit, pour en faire un terne jardin où l'on n'entend même pas le rire des enfants, ce n'est pas plus gai pour autant, enfin... vu la proximité du Marais qui justifie à nouveau son nom, c'est malgré tout assez gay, les messieurs se tiennent la main, les filles, plus affectueuses, c'est leur nature, s'embrassent sur les bancs, c'est le nouveau Paris des amoureux, en fait j'y étais retourné voir la tour débarrassée de ses échafaudages du siècle dernier qui l'enserraient depuis une vingtaine d'année, auparavant, heureux lycéen, j'y étais allé la nuit, évidemment, comme on va à un cimetière interroger les morts sur le sens de leur vie, j'avais à nouveau sauté les petites barrières rapidement, complètement épouvanté par ce que m'avait laissé entrevoir mon imagination : au détour d'une allée j'étais tombé sur la ruelle où pendait à une grille le pauvre corps de Gérard de Nerval que l'on ne trouverait qu'au petit matin dans cette rue de la Vieille Lanterne.</p>
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<p>Mon esprit romantique ne concevait également le départ en pèlerinage que du pied de cette tour, je le ferais peut-être un jour... un jour où j'aurais le temps d'arriver à Saint Jacques de Compostelle sans composter mon billet de pèlerin à répétition, ne désepérant pas de finir de déconstruire ma pauvre vie de vanité dans la sainteté, rêvons...</p>