Zabou the terrible

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Via Turonensis 2006 : 9

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            Pour dormir, nous nous plaçâmes dans la salle la plus au fond de cette grande salle paroissiale. Contrairement à mes deux collègues, j’avais emporté un tapis de sol et j’étais contente d’avoir cette légère épaisseur pour amoindrir la dureté du sol. Yenyen, en bon chef scout qu’il est, avait trouvé moyen de dénicher un grand carton dans les placards et de s’en faire un matelas. Nono décida (contraint et forcé) de dormir à la dure mais auparavant, il médita encore une fois longuement devant ses plaquettes d’écoles d’ingé. Une fois que tout le monde fut couché, un orage d’une violence terrible éclata ce que j’apprécie énormément comme chacun sait. Je parvins néanmoins à m’endormir, contente d’être au chaud et de n’avoir pas été obligée de dormir à la belle étoile avec ce temps. A 3h20, j’entendis un cri déchirant qui venait de l’autre bout de la pièce : « Isabelle, Isabelle, réveille-toi ! ». Appel divin ? Non, il ne s’agissait que de Nono, en plein cauchemar. Etant en état léthargique pour ma part, je lui lançai un : « Mais non ! Rendors-toi, il est 3h20 ! ».  Grrrrrr ! On ne réveille pas impunément Zabou en pleine nuit !

 22 juillet :

            Réveil aux aurores afin de prendre un train pour nous avancer vers Orléans. Puis marche dans les bois le long de la ligne de chemin de fer où nous aperçûmes les restes du premier aérotrain au monde, projet avorté qui n’a jamais fonctionné que pour quelques essais : dommage.

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            Puis ce fut la banlieue proche d’Orléans qui était une immense zone commerciale : pas très agréable d’y marcher. Nous y déjeunâmes et… ORLEANS enfin !

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            Nous continuâmes d’avancer et nous nous arrêtâmes dans la première église : Saint Paterne que je connaissais déjà. Nous y fûmes abordés par un SDF un peu éméché qui discuta avec nous longuement (pas mal de répétitions liées au taux d’alcool présent dans son sang, une façon bien à lui de dire ses idées sur la mort et la religion et une incroyance totale que nous venions à pieds de Paris). Notre arrêt suivant fut la très belle cathédrale Sainte-Croix d’Orléans où un diacre permanent qui était d’accueil nous tamponna notre credencial (chouette tampon !) et discuta avec nous du chemin de Saint Jacques. Nous fîmes le tour de la cathédrale (ce que j’y préfère est la main de Dieu dessinée au dessus de l’autel du chœur pour rappeler que cette cathédrale n’a jamais été consacrée par la main de l’homme mais directement par la main de Dieu qui était apparue au tout début de la cérémonie de consécration en bénissant l’édifice). Nous nous dirigeâmes alors vers le quartier Saint Marceau où Yenyen habite. Mais, en chemin, quelque chose attira notre attention…

 

La suite de nos palpitantes aventures dans le Loiret très prochainement !

 

 P.S pour Yenyen : Bien rentré de ton camp alors ? Tes louvetaux n'ont pas trop été insupportables ?

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