Zabou the terrible

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Via Turonensis 2006 : 11

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23 juillet :

 

            Le réveil fut difficile mais c’est un Orléans encore ensommeillé (repos dominical oblige) que nous quittâmes en suivant la Loire. Nous croisâmes là quelques joggers dont un qui nous dit : « Pèlerins de Saint Jacques, hein ? ». Nous nous demandons encore comment il avait fait : il arrivait face à nous et nos coquilles étaient accrochées sur nos sacs à dos ! Nous devions juste avoir la tête de l’emploi faut-il croire. Après quelques kilomètres, nous arrivâmes à une petite église romane. Nous posâmes nos sacs devant afin de faire une petite pause. C’est alors que quelqu’un qui n’était autre que le sacristain de cet église arriva et nous dit : « Vous êtes pèlerins de Saint Jacques, n’est-ce pas ? Je vais ouvrir l’église, rentrez donc la visiter : elle mérite un coup d’œil. » Nous étions à La Chapelle Saint Mesmin et cette église était effectivement très ancienne. Elle abritait les reliques de Saint Mesmin, père abbé bénédictin qui aurait chassé un dragon qui s’était installé sur les bords de Loire (on le comprendra : la vue est magnifique). Le sacristain revint nous voir et nous dit : « il faut que vous alliez voir la crypte ! Je vais vous chercher la clé ». Celle-ci était très particulière…

 

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Zabou et la clé du paradis !

 

            Après quelques efforts des garons pour ouvrir la porte de la crypte, nous y pénétrâmes et vîmes la pierre tombale de Saint Mesmin. Après avoir remercié le sacristain (qui nous dit toute l’envie qu’il avait de faire le chemin de Saint Jacques), nous reprîmes la route…

 

            Nous marchâmes, nous marchâmes… Longtemps, très longtemps. Nous pique-niquâmes sur une aire, en bordure de Loire. Puis nous reprîmes notre interminable marche. Après avoir suivi la Loire, nous suivîmes la nationale, ce qui est beaucoup moins agréable, croyez-moi ! Nos pauses se faisaient de plus en plus rapprochées car nous souffrions tous beaucoup. Les kilomètres semblaient interminables jusqu’à Beaugency où nous devions faire étape le soir chez des sœurs ursulines.  Marchant plus rapidement que les garçons de façon générale, j’était devant eux, mais les derniers km m’étaient trop horribles : je me mis à leur hauteur sinon je sentais que j’allais craquer, du moins mes pieds. J’avais envie de chialer (ceux qui me connaissent savent pourtant que ce n’est pas une attitude normale chez moi). Le pire fut quand on aperçut la ville de Beaugency, le panneau d’entrée dans la ville et que la ligne droite de la nationale se prolongeait indéfiniment… Quand allait-on enfin arriver dans le centre-ville pensais-je, pleurant intérieurement. Enfin, nous arrivâmes : Yenyen retrouva assez rapidement le couvent qu’il connaissait bien et sonna. Une sœur nous répondit : nous étions SAUVES !

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