Zabou the terrible

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Via Turonensis 2006 : 13

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Attaques nocturnes : 

            Pourquoi attaques nocturnes ? Parce que vers 2h du matin (décidemment, mes chers compagnons de route avaient le sens du réveil en pleine nuit), j’entendis qu’on m’appelait. « C’qu’y a ? » demandai-je dans un demi-sommeil. « Il y a 3 chauve-souris dans la chambre » s’exclama un de mes deux compères. Pleine de force, je m’assis sur le lit, posai mon oreiller sur la tête et repassai en état de semi veille. Les deux garçons continuaient quant à eux de discuter quand j’entendis un cri : « Il y en a une quatrième ! ». D’où venait-elle ? Mystère car visiblement, c’était de nulle part… Ils continuèrent de discuter et Nono prit soudainement les choses en main en organisant une opération commando : quitter la chambre accroupis, avec un oreiller sur la tête. Vu de l’extérieur, nous devions être comiques ! Une fois dans le couloir, nous avons cherché dans le couvent une autre chambre de trois libre et ouf : nous en avons trouvé une et nous pûmes finir notre nuit de façon paisible. Rien de spécial ne se passa avant notre départ le matin, assez tôt car les sœurs voulaient absolument que nous ne souffrions pas trop de la chaleur, écrasante en ces jours.

            Nous partîmes donc. J’avais en tête le fameux chant de Taizé « El Senyor » dont la mélodie avait été reprise par les sœurs avec d’autres paroles lors de la prière du soir qui m’accompagnait pour ce début de matinée où la reprise est toujours un peu difficile car, si la fatigue n’est pas encore là, les ampoules sont « froides » et rappellent leur existence constamment. Nous étions sur une petite route sympathique pendant longtemps mais, à un moment, il nous fallut longer la nationale afin d’arriver à Mer (ce n’est pas une blague, c’est vraiment un nom de ville). Nous décidâmes de nous y arrêter pour déjeuner dans une petite pizzeria italienne. Avant de passer la commande, Nono tomba en une sorte de léthargie appelée sommeil et Yenyen ne fut pas loin d’y succomber non plus…

 

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On sent le warrior de la route là, de suite…  

            Après s’être restaurés copieusement, nous rentrâmes au cœur même de la ville de Mer et nous fîmes une pause dans l’église, assez jolie dont l’architecture gothique ne parvenait pas à masquer de vieilles traces d’une précédente église romane (traces de fenêtres arrondies dans les murs…). Il faisait chaud dehors et nos pieds ou jambes selon les personnes étaient toujours fatigués : une pause était bienvenue. Mais deux personnes que je ne nommerai pas improvisèrent une sieste dans l’église… (Après tout, les églises furent toujours des lieux d’asile, non ?). Pendant ce temps-là, je fis plusieurs fois le tour de l’église en prenant quelques photos et je lus la « lecture spi » de notre carnet. Le fou rire eut lieu quand ces deux messieurs se réveillèrent et que Yenyen jeta un œil sur la feuille paroissiale : celle-ci avait pour titre INVITES AU REPOS ! Cela ne s’invente pas !  Rechargeant nos sacs à dos sur nos épaules telles des bêtes de sommes, nous repartîmes vers ce que nous pensions être notre gîte du soir : Suèvres.

Prochain épisode : déconvenues et courage !

 

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