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Notre diocèse, héritier du concile

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Edito du mensuel
Eglise des Hauts-de-Seine :
(  Centenaire du diocèse de Nanterre )
 
         Le 8 décembre 1965, le pape Paul VI concluait le concile Vatican II. Le 9 octobre de l'année suivante, il constituait le diocèse de Nanterre (aisi que ceux de Créteil, de Saint-Denis, d'Evry-Corbeil-Essonnes et de Pontoise). Sous l'impulsion de son premier évêque, le père Jacques Delarue, notre diocèse commençait alors sa mission, qui lui fut en quelque sorte facilitée parce qu'en même temps, il recevait l'enseignement du concile et le mettait en oeuvre. Aujourd'hui, nous sommes toujours sur cette même trajectoire. Enr estant fidèlement attachés à ce que le Saint Esprit a dit à l'Eglise par le Concile, notre diocèse a de quoi remplir sa mission dans la joie qui vient du Christ, avec le courage qui suscitent la foi et l'espérance chrétienne.
 
L'engagement de Benoît XVI
 
          Le 20 avril 2005, le lendemain de son élection, le pape Benoît XVI déclarait : "A juste titre, le pape Jean-Paul II a indiqué le Concile Vatican II comme une "boussole" selon laquelle nous pouvons nous orienter dans le vaste océan du troisième millénaire. Et il notait aussi dans son testament spirituel : "je suis convaincu que longtemps encore il sera donné aux nouvelles générations de puiser dans les richesses que ce concile du XXème siècle nous a prodiguées." Par conséquent, moi aussi, tandis que je me prépare à accomplir le service qui est celui du successeur de Pierre, je veux affirmer avec force ma très ferme volonté de poursuivre la tâche mise en oeuvre du Concile Vatican II, sur la trace de mes prédécesseurs et dans une fidèle continuité avec la tradition bimillénaire de l'Eglise. Nous célébrerons précisément cette année le quarantième anniversaire de la conclusion des Assises conciliaires. Malgré le passage des années, les documents conciliaires n'ont pas perdu leur actualité. Leurs enseignements se révèlent même particulièrement pertinents au regard des exigences nouvelles de l'Eglise et de l'actuelle société mondialisée."
 
L'engagement du diocèse
 
           Souvent j'affirme : le don du Concile Vatican I est d'abord une méditation de l'Eglise sur son propre mystère. L'Eglise s'est mieux reconnue comme peuple de Dieu, constitué par le Saint Esprit en communion missionnaire ayant sa source dans la Sainte Trinité. Elle s'est présentée comment l'ensemble de ceux qui regardent avec foi vers le Seigneur Jésus, auteur du Salut, principe d'unité et de paix (Lumen Gentium 9). Elle s'est voulue une Eglise moins soucieuse d'elle-même que de sa mission au nom du Christ auprès de tous les hommes. Les Pères du Concile en ont tiré des conséquences pour notre vie spirituelle et notre mission, pour l'évangélisation du monde, nos rapports avec les autres chrétiens et les autres croyants et la société en général. Il est important que tous les ouvriers de la moisson, évêques, prêtre, diacres, religieux et laïcs relisent régulièrement les textes du Concile et s'en inspirent pour toute la pastorale.
 
            Après l'épiscopat du Père Delarue, notre diocèse a bénéficié des impulsions pastorales du Père Favreau. Pendant dix-neuf ans, celui-ci n'a eu de cesse de faire fructifier l'enseignement du Concile. Le premier synode diocésain de Nanterre qu'il a convoqué et présidé en 1991-1992, "A cause de l'Evangile", ainsi que les orientations pastorales "Chemins d'espérance", qu'il a publiées en 2000, manifestent son souci constant de faire des catholiques du diocèse des chrétiens nourris spirituellement et formés pour vivre l'alliance avec Dieu dans des communautés vivantes et ouvertes et le service de la charité de Dieu au coeur du monde (Mgr Faveau). Si mon prédecesseur a pu conduire ainsi notre diocèse sur les routes de la mission dans la lumière du Concile, c'est parce qu'il a bénéficié de la collaboration enthousiaste et courageuse des prêtres qui ont continué avec lui de fonder le diocèse et de l'entraîner sur les chemins de la mission. et que dire de l'immense travail de fondation et de renouveau accompli dans les paroisses, communautés, aumôneries, mouvements et services par tant de diacres, laïcs, religieux et religieuses ?
 
            Nous sommes toujours sur cette "lancée missionnaire conciliaire". Nous élaborons régulièrement de nouveaux moyens pour notre conversion personnelle, l'approfondissement de la foi et de la vie spirituelle, la formation, l'engagement de tous les baptisés - chacun selon ses possibilités - dans l'Eglise et la société. Les cinq "fiches ressources" du Dossier pour concevoir un projet d'évangélisation diovent être un bon stimulant pour chacun et pour toutes les paroisses, autres communautés ou groupes. Il est facile de vérifier l'enracinement du contenu de ces fiches dans la Parole de Dieu et l'enseignement de Vatican II.
 
            Je veux profiter de ces réflexions sur l'héritage du Concile pour rendre hommage à ceux et celles qui, depuis quarante ans, ont oeuvré et oeuvrent comme responsables ou membres d'un service diocésain. La liste des services diocésains est connue. C'est vrament à tous que j'exprime ma reconnaissance. Cependant, à cause du rôle décisif qu'on doit leur reconnaitre pour l'application évolutive des orientations du Concile depuis quarante ans, je mentionne d'une part : les services de la catéchèse et le catéchuménat, dont le champ s'élargit pour toutes les communautés vers une catéchèse communautaire et intergénérationnelle selon les récentes orientations des évêques de France. D'autre part, le service diocésain de la pastorale liturgique et sacramentelle, dont les activités s'étendent à de nombreux domaines depuis la formation théologique et spirituelle, jusqu'à l'art floral pour la liturgie, en passant par l'art sacré, la pastorale des funérailles ou du baptême, la musique et le chant (y compris la formtion au chant grégorien). Grâce à ce service,s e poursuit l'effort des célébrations dignes et belles, nourissantes et pleines, actives et communautaires, comme dit le Concile (Constitution sur la Liturgie 21).
 
+ Gérard Daucourt

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