Zabou the terrible

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Zabou et les innovations liturgiques

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          Ces derniers temps, ça a eu tendance à se bagarrer sec chez les catholiques (et sur la blogosphère du même nom !) entre les plus traditionnalistes et les plus progressistes avec toutes les tendances intermédiaires (ouf, comme ça, j'oublie personne, du moins j'espère... ) avec, hélas, pas toujours une très grande charité de part et d'autre. Pour en rajouter au bazar, j'ai décidé de mettre mon grain de sel (façon Zabou of course !) en vous proposant une innovation liturgique très traditionnelle ! (Et ce n'est pas une oxymore ).
 
          Comme certains d'entre vous le savent, j'étudie depuis le début de l'année universitaire, en parallèle de mes études de lettres, le grec biblique. Aujourd'hui, nous travaillions à partir du texte de la multiplication des pains (Jean VI, 5-13) et, là, j'ai littéralement eu un flash. Divin ?  A vous d'en juger !
 
Voici ce que nous pouvons lire au verset 10 (je transcris rapidement en alphabet latin pour ceux qui n'auraient pas une police grecque installée sur leur ordi) :
"Eipen o Iesous poiesate tous anthrôpous anapesein"
Et, un peu plus loin :
"Anepesan oun oi anores ton arithmon ôs pentakioxilioi."
 
C'est-à-dire :
"Jésus dit : "Faîtes se coucher les gens.""
et :
"Donc les hommes se couchèrent environ cinq mille en nombre."
 
       Comme quoi les traductions liturgiques ou autres sont parfois édulcorées... Oui, à cette époque, on mangeait tous couchés ! Sur des lits, appuyés sur le bras gauche et se servant de la main droite. Alors, ne peut-on imaginer que, contrairement à la tradition picturale, la Cène.... ??? Nan mais vous imaginez ?
 
        Alors voilà, repensant à ça, je propose ceci : remplacer les bancs par des lits dans nos églises ! Ne riez pas mais imaginez plutôt... Une assemblée allongée (pas vautrée !) au lieu d'être assise et debout bien sûr le reste du temps (faut pas perdre la notion de respect tout de même), ce serait trop la classe non ? Nous montrerions ce côté intemporel qu'a la messe : nous sommes ici et maintenant mais également il y a 2000 ans, nous préparant pour le repas comme eux. Et puis, chaque type de spiritualité pourrait y trouver son profit : ainsi, un catho inspiré par l'Inde pourrait recouvrir son lit de piques, tel un fakir. Un autre, proche des bénédictins, pourrait tapisser le sien avec des médailles de saint Benoît. J'imagine bien le jeune jésuite faisant des graffitis IHS partout sur le sien ! Ah, ce serait beau vraiment, ne trouvez-vous pas ?
 
Néanmoins, une question essentielle demeure :
les coussins doivent-ils être assortis aux couleurs liturgiques ?
A votre avis ?

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