Zabou the terrible

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Plan de l'exposé "Image de la ville dans la section "Les tableaux parisiens" des FdM de Baudelaire

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A ceux qui se demandent pourquoi Baudelaire hantait mon pseudo msn et pour les autres aussi -vous vous en fichez tous- voilà le plan de l'exposé que je devrais présenter demain matin... si la Sorbonne n'était pas bloquée = Surpriiiise ! Confus Bref, passez votre chemin si vous ne connaissez pas Baudelaire et les Fleurs du Mal...
 
L'image de la ville dans les "Tableaux parisiens"
 

Intro :

La ville, pour Baudelaire, c'est Paris : ville natale mais également ville dont il habita la quasi-totalité des quartiers. Qu'une section des Fleurs du Mal comportant 18 poèmes, certains étant subdivisés, s'intitule "Tableaux parisiens" n'est donc guère surprenant... D'autant plus qu'entre les 2 éditions du recueil faites du vivant de Baudelaire, celle de 1857 et la "nôtre" de 1861,  il rencontre Charles Méryon, aquafortiste et qu'un projet de collaboration -qui n'aboutira pas- se met en place. Baudelaire écrit d’ailleurs "Voilà une occasion d'écrire des rêveries [...] sur de belles gravures, les rêveries philosophiques d'un flâneur parisien." Il est n’est donc pas inintéressant de placer notre étude de la ville dans une perspective qui de picturale, devient  littéraire et poétique et l’on peut se demander…

I La vision picturale troublée d’une ville industrialisée. 

       1) Depuis les hauteurs de la ville…

       2)… lors d’une nuit sombre et brumeuse…

       3)… mais dans les moindres recoins.

II Entre tradition et modernité : un tableau mouvant d’une ville en mutation.

       1) Plusieurs plans successifs : comme un film avant l’heure.

       2) Par ses personnages qui sont en mouvement. 

       3) Une ville en pleine mutation.

III Une image ambivalente de la ville par le Poète : du Spleen à l’élévation vers l’Idéal.

       1) L’Enfer moderne…

       2) Quand l’horreur touche au Sublime

       3) L’aspiration à une élévation aux accents quasi-mystiques.

Ccl :

Nous avons vu que l’image de Paris, peinte par Baudelaire avec une grande précision, demeure toutefois ambivalente et contradictoire. Elle devient pourtant  porteuse d’un réel lyrisme où tout, même l’Enfer urbain moderne devient aimable et admirable puisqu’il emmène vers de plus hautes sphères.

De plus, même si la poésie a essentiellement une visée autotélique chez Baudelaire, elle résonne ici curieusement comme un cri, comme un hymne d’amour à Paris, sa ville, miroir de son âme de Poète, où pulsion de mort et de vie sont intimement mêlées. On peut remarquer qu’il titrera par ailleurs un de ses ouvrages Le Spleen de Paris. C’est sans doute cet amour qui le fera s’exclamer, dans son projet d’épilogue, au détour d’une antithèse dont il a le secret : « je t’aime, ô capitale infâme ! ».

A suivre, peut-être, demain matin...

(Allez, je retourne retoucher tout cela ! Bis bald !)  

Commentaires

1. Le mercredi, décembre 15 2010, 16:41 par Avcesar

Bonjour,
j'aimerais savoir si tu as fini ce commentaire et si tu pouvais-tu me l'envoyer par mail ? C'est pour m'aider car j'ai le même commentaire à faire pour demain (je suis au lycée en 1ère) et j'ai tellement d'autres à faire et à réviser...
Merci.

2. Le vendredi, décembre 17 2010, 01:25 par Zabou

Ave Caesar... (morituri te salutant ?)

Cher jeune homme ou chère jeune fille ayant pointé le bout de ton nez ici, sois le/la bienvenu(e). Sache que j'ai bien reçu ton message me demandant... la même chose en privé mais oubliant de préciser que c'était "pour demain" et que tu étais au lycée. 

J'ai trop fait de choses la veille pour le lendemain pour t'en blâmer (ah la procrastination). Toutefois, récupérer un commentaire tout fait tout cuit, eh bien, là non. 

Malheureusement pour toi, tu es ici sur le blogue d'une future prof de Lettres pour qui le mot "travail" n'a pas que le sens de "torture" mais a le sens d'apprentissage, d'éducation, d'élévation même oserais-je dire. Pour moi, c'est une valeur, c'est quelque chose qui a du sens et tout particulièrement en littérature. Alors, je te le dis tout net : ton commentaire me crispe. 

Vois-tu, tu as certainement plein d'autres choses à faire mais ton boulot de lycéen, tu ne m'ôteras pas de l'idée c'est avant tout le lycée : ne pas y consacrer du temps et te contenter de récupérer tout sur internet, ben non, je ne suis pas d'accord. (Certes, je deviens certainement une vieille conne mais tout de même)

Les choses auraient été tout à fait différentes si tu avais demandé un coup de main à partir d'une réflexion PERSONNELLE ou si tu avais des questions de compréhension sur le texte : en fait, là, je t'aurais même répondu de suite et ta demande serait passée dans mes priorités... T'aider pour moi, c'est cela : éclairer un passage obscur, t'aider à sortir d'une impasse dans un commentaire.. et cela même si je ne te connais pas ! Mais certainement pas te donner une réflexion qu'il te suffirait de replaquer, sans avoir pris le temps de goûter ces magnifiques textes par toi-même... 

Je te salue et te souhaite malgré tout beaucoup de réussite au lycée comme dans ta vie ! Sans rancune ? 

Zabou

P.S. : ceci étant, pour qui a lu le livre, faire un exposé valable à partir de ce plan (qui a obtenu en mon jeune temps - ma 3ème année de licence - une note très haute) me semble tout à fait abordable. 

3. Le vendredi, décembre 17 2010, 23:56 par Henri

Ben, manque pas de souffle les jeunes cette année lol

4. Le mardi, décembre 21 2010, 13:02 par Avcesar

Merci quand même ^^

5. Le mardi, décembre 21 2010, 23:48 par Zabou

@Avcesar : heureuse que tu sois repassé par ici !

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