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Les lamentations funèbres

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   Voilà, pour ceux que ça intéresse (= pas grand monde mais je vous promets des billets plus construits maintenant que je vais disposer d'un peu plus de temps !), le plan de mon dernier exposé oral, consacré aux "Lamentations funèbres" dans 4 textes de Sénèque, Balde, Claudel et Suarès.
 

Intro :

Qu’un personnage pleure et se lamente après la mort d’un autre est un motif littéraire fréquent, que l’on retrouve dans nos 4 œuvres.

 

Situ des extraits :

Hercule sur l’O : Hercule est mort, volontairement, sur son bûcher et Philoctète vient de raconter son admirable mort à sa mère, Alcmène, ne peut l’entendre de cette oreille et, de tout son cœur de mère, se met à se lamenter.

Jephtias : Menulema est morte, offerte en sacrifice par son père à elle l’avait choisie volontairement pour qu’il accomplisse son vœu à son entourage se lamente devant une telle injustice !

Tête d’Or : Ds 3ème partie, 2 extraits qui font suite à la 1ère puis à la 2ème « mort » du Roi, c-à-d Tête d’Or à un proche puis un de ses subordonnés se lamentent -> là encore a « choisi » sa mort MAIS était abandonné par ses soldats.

Ellys et Thanatos : Fait suite à une apparente digression où Ellys contemple, sous l’égide de Thanatos, une scène étrangement cruelle. Touchée par celle-ci qui se termine par l’annonce de la mort de la Reine de Jade, elle s’exclame auprès de Thanatos.

 

Nous avons donc affaire ici à 4 scènes de lamentations funèbres dont le côté tragique est exacerbé par les morts hors de l’ordinaire qui les provoquent… Si ces manifestations de désespoir peuvent sembler tout à fait communes, ne peuvent-elle être l’occasion pour nos auteurs de transmettre leur propre conception de la vie et de la mort ?

 

Annonce plan : Pour répondre à cela, nous replacerons tout d’abord ces lamentations funèbres dans leur ancrage historique et littéraire, puis nous verrons comment elles réfléchissent sur le caractère juste et injuste de la mort et enfin nous chercherons, à travers le dolorisme ambiant de ces extraits, des traces d’espérance.

 

I Lamentations funèbres : un rite funéraire ancré dans l’histoire

1) Un rite existant depuis la plus haute Antiquité et le faisant perdurer.

2) Un exercice littéraire parallèle au rite

 

TR : Mais cet « exercice » historique serait purement rhétorique s’il n’allait plus loin…

 

II Lamentations funèbres : entre injustice et acceptation de ce qui doit être.

1) Là, sembler frapper de manière particulièrement « injuste ».

2)  Mais la mort frappe tout le monde… ?

 

TR : Cette injustice provoque…

 

III Lamentations funèbres : du dolorisme vers… l’espérance ?

1) Du désespoir et du dolorisme

2) Des ouvertures vers l’Espérance ?

 

Ccl :

Ces thrènes appartiennent donc bien à la tradition littéraire des lamentations funèbres mais elles vont aussi au-delà puisqu’elles nous disent quelque chose sur la mort, et donc sur la vie. De plus, toutes ces œuvres s’ouvriront ensuite vers la gloire du héros pleuré –sauf dans le texte de Suarès où la note est un peu plus pessimiste- et les lamentations s’en trouveront donc comme anéanties… Leçon stoïcienne pour l’un, évangélisation didactique ou encore questionnement métaphysique pour d’autres, ces lamentations ne sont en réalité concevables que dans leur contexte, permettant la révélation des messages qui tiennent à cœur leurs auteurs respectifs.

 

Si, vraiment, des fous voulaient la version totale, je leur envoie mais.... à part de pôv'tits étudiants en L3, cela n'intéressera sans doute pas grand monde !!!

 


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