Zabou the terrible

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Via Turonensis 2007 : 11

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Après une interruption, reprenons notre feuilleton !
 
          Nous étions donc arrivés à Poitiers et il s'agissait de trouver désormais notre hébergement pour la nuit : la communauté Emmaüs locale. Entre nous, connaissez-vous Emmaüs autrement que par l'abbé Pierre ? Moi pas en tout cas, je l'avoue  et ce fut donc une véritable découverte : où tombions-nous ? Quand nous arrivâmes dans la cour du petit hôtel particulier qui hébergeait cette communauté, nous n'osions pas trop aller dans la grande pièce qui réunissait plein de monde... Face à notre hésitation, on nous envoya quelqu'un qui nous mena dans nos chambres respectives. Alors, oui, bien sûr, ce n'était pas le grand luxe... (en même temps, est-ce vraiment ce que l'on recherche quand on parcourt le Camino ?) Dans ma chambre, par exemple, traînaient de multiples objets destinés à terme à être revendus je pense... L'heure du dîner sonna bientôt et nous descendîmes aussi rapidement que nos pieds et jambes le permettaient (c'est tout dire...). L'ambiance ? Curieuse au début ! Certains nous regardaient d'un air un peu méfiant et puis deux vinrent s'installer auprès de nous et nous prirent sous leur aile : il en résulta finalement un beau moment de partage. Ces personnes n'ont pas grand chose mais le partagent dans une simplicité belle à voir. Et aider à la vaisselle en fin de repas contribua aussi grandement à notre "intégration". Enfin, c'est difficile à raconter mais pour qualifier l'accueil, j'utiliserai le terme d' "évangélique" : c'est une belle expérience à faire.
 
          Pour une fois que nous étions dans une grande ville, nous en profitâmes pour un [très] petit tour et pour... prendre un pot ! Mérité après 5 jours de marche, nan ?
 
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A donf dans le rouge Zabou !
 
         Dodo et petit-déjeuner où nous pûmes encore discuter avec certains membres de la commuauté. Il y eut même le passage d'un prêtre qui les connaissait bien visiblement. Quand arriva l'heure du départ et que nous voulions participer aux frais, le seul qui restait comme gardien nous dit, après notre insistance : "Non. Nous, nous avons été reçus ici gratuitement : à nous de faire pareil". Eh bien, sincèrement, je fus soufflée de cette réponse : chapeau à cette communauté ! Chapeau Emmaüs ! Chapeau à l'abbé Pierre !
 
A suivre...