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Lamartine : étude synthétique de 4 poèmes

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Comme souvent, je partage avec vous quelques points de mon oral d'hier portant sur les Méditations poétiques de Lamartine.

Etude synthétique des poèmes : La Foi, La Semaine Sainte à la Roche-Guyon, le chrétien mourant et Dieu.

Intro : La Foi. La Semaine Sainte à la Roche-Guyon. Le chrétien mourant. Dieu. 4 poèmes  principalement en alexandrins des Méditations poétiques de Lamartine aux titres à forte consonance religieuse. Ce ne sont certes pas les seuls du recueil –dont le titre même révèle cette dimension- mais ceux-ci apparaissent comme particulièrement emblématiques de la croyance et des questionnements successifs qui habitèrent le poète face aux énigmes et de la vie et de la mort. C’est donc ce questionnement métaphysique qui guidera notre étude, esquissant un cheminement intérieur tout en ambivalence du poète, questionnement d’autant plus important qu'il prend place dans la conception romantique du poète comme « être inspiré ».

Nous l’aborderons tout d’abord sous l’angle des sentiments comme déclencheur du questionnement puis nous étudierons la tentation du croire chez le poète, pris entre son désir et son impuissance, entre doute et foi. En dernier lieu, nous nous interrogerons sur ce qu’est cette foi à laquelle Lamartine semble parvenir.

I Un questionnement métaphysique fruit de l’affect.

            1/ Le Taedium vitae

            2/ Sensations et sentiments du poète.

            3/ Influence des autres, de l’Autre.

TR : Ce questionnement intérieur naissant provoque chez l’A. un désir de croire restant pourtant ambivalent, avec une prise de conscience de son impuissance et de sa bassesse face à l'Absolu.  

II La tentation du « croire » : une telle impuissance face à un si profond désir.

            1/ Désir de croire.

            2/ Impuissance face à plus grand.

            3/ Finalement, un poète face au doute ?

TR : Du simple désir, l’A. semble passer à un Dieu, à une foi qu’il définit comme un « port », même si le doute n’en est point absent. Mais quelle est-elle réellement cette Foi qu’il professe ?

III La foi de Lamartine ou le Poète face à l’Indicible.

            1/ Une foi catholique…

            2/ …mais teintée de déïsme et de panthéïsme (voire… pire !).

            3/ L’homme en prière.

Concl :

Un itinéraire personnel semble donc se dessiner dans ces 4 poèmes au travers de ce qui le provoque, de ce qui le trouble, de ce qui le détourne et l’exalte tout à la fois. Et le mot « méditations » du titre prend alors encore plus de sens comme réflexion personnelle et profonde.

Toutefois, si, en lisant les commentaires suivants chaque poème dans notre édition –celle des souscripteurs de 1849- nous avons identifié le sujet lyrique avec Lamartine et pensons donc avoir suivi son propre cheminement de poète inspiré, peut-être faut-il pour conclure nuancer notre propos et prêter attention aux réserves de Leconte de Lisle dans son étude Les poètes contemporains, assez rudes, où il qualifie l’auteur des Méditations poétiques d’indifférent et rajoute plus loin : « Le poète se demande à satiété ce que peuvent être le temps, le passé, Dieu et l’éternité ; mais il ne se répond jamais, par l’excellente raison qu’il s’en inquiète assez peu : ce sont des lieux communs propices à des développements indéterminés. »  

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