Zabou the terrible

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Compte-rendu d'un simple cours

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            Pour une fois, je suis sortie ravie d’un cours magistral de littérature générale. Non que celui-ci soit peu intéressant en temps normal mais celui de ce soir était exaltant. Et dense. Il s’agissait de penser le lyrisme en termes de pureté et de sublime. Que de richesses recèlent ces questions !

          Jetons un regard d'ensemble. Songeons que le Sublime a pour effet d’élever l’individu ce qui nous ramène à l’aspiration originelle de la littérature au sacré qui existait particulièrement pour la poésie lyrique, langage des prières. (« C’est la langue du ciel que parlent les prières » disait Lamartine). Et notre professeur de nous amener à réfléchir sur la distinction essentielle entre Sublime et Beau, le premier étant un « merveilleux qui saisit » (in Boileau, Traité du Sublime) tandis que le second est représentable -a priori tout au moins !- ; sur la poésie comme un genre sacré, radicalement différent des autres genres avec un poète comme Etre élu, un poète mage ; « la poésie comme perle de la pensée » (Vigny), comme forme la plus achevée de la pensée humaine. Enfin, le caractère actuel de cette question, post-Auschwitz (« Après Auschwitz, écrire une poésie est impossible » affirmait Aderno), où se pose le problème du statut même de la littérature comme produit social de l’histoire. Ce qui expliquerait les étals où s’étalent en logorrhée d’insipides pages…

 

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