Zabou the terrible

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Mort et vie d'Edith stein

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« On ignore ce qu’est un saint. On imagine que c’est quelqu’un qui a vécu il y a très longtemps avec des sandales, qui est « monté au ciel » les mains jointes, un dimanche matin, escorté par des angelots tout droits sortis du Louvre, battant des ailes dans l’azur. »

« Devenir un saint, ça commence par s’engager dans une voie inventée défrichée par toitoutseul, seulaumonde, perdu dans les possibilités de jungles des vies. Mais il faut te choisir une durée : longue. Il ne faut pas sans arrêt revenir dans une autre vie, changer de futur toutes les cinq minutes, corriger les décisions, virevolter, hésiter, renâcler, regretter. Tu n’es pas sur le Net, une vie de saint. »

 

« la Foi est un mouvement brownien. Secousses intemporelles, accélérations de dates, doutes qui ralentissent, retours en arrière, bonds en avant, arrêts, points morts, voyages en enfance, sauts, mort, naissance : Amour »

Quelques extraits de Mort et vie d’Edith Stein du surprenant Yann Moix. Livre réussi ? C’est fort discutable : il y a des petites choses qui agacent et sa manie de mettre des deux points partout n’en est pas la moindre, même si l’on peut considérer cela comme une recherche stylistique. Ce n’est donc pas un monument littéraire. Et pourtant, il y a quelque chose de fou dans ce livre, qui ose aujourd’hui, au XXIème siècle, l’hagiographie qu’on croit morte et bien enterrée depuis des siècles, sous une forme proche et originale. L’idée n’est pas de convaincre, l’idée est de fasciner le lecteur par une femme exceptionnelle, hors de tous les sentiers battus, qui a fait tourner la tête de Moix l’agnostique. Fou, non ?

Un livre qui se déguste, vraiment.

 
 

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