Zabou the terrible

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Minette

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            On pourra dire ce que l’on veut sur le sentimentalisme béat des propriétaires d’animaux,  clamant à tout va à leur mort que leur chat était extra accompagné de mille autres épithètes élogieuses. Il n’empêche : c’est une relation vraiment unique que l’on peut lier avec son animal pour peu qu’on le veuille vraiment.

            J’aime le chat parce que l’on ne marchande pas son amitié, sa confiance. C’est un animal indépendant, un poil roublard, sérieusement voleur mais furieusement cajoleur avec les maîtres qu’il se choisit : on n’est pas le maître d’un chat parce qu’on le prend un jour dans ses bras, mais l'on peut devenir jour après jour son compagnon de choix si Sa Majesté féline daigne l’accepter. Le choix est mutuel et, moi, j’aime ça.

            Minette… que dire sur elle ? Qu’elle fut toujours avec moi depuis presque quinze ans serait presque suffisant et pourtant pas assez pour décrire tout ce que nous avons pu vivre ensemble. Elle aimait l’écrit -comme moi ?- couchée sans cesse sur mes livres et cahiers. Elle aimait l’ordinateur et se couchait même dessus avant que j’aie un écran plat, laissant pendre sa patte devant l’écran, ah pratique, vraiment. Ou ici, ou  ou même encore cet article-là.

            Elle était surtout dans ma périphérie proche tout le temps, au bureau, à table, présente à toutes les fêtes, accourant vers moi dès que je l’appelais, et même sur mon lit, et même encore cette dernière nuit, la dernière, blottie contre moi pour se réchauffer.

            Je n’ai pas envie de donner dans le mélo mais aujourd’hui, j’ai mal. Et je dois avouer que ce n’est pas les yeux tout à fait secs que je déposai sur sa tête un dernier baiser.

Au revoir à toi, toi, mon chat.

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