Zabou the terrible

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Venue du Pape à Paris - I

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I Ouverture orante en croix-vé-bâton

            Me frayant difficilement un passage à travers la foule en délire, je parvins à traverser le parvis puis à trouver ma place ASSise. Juste devant un écran géant. Juste devant la cathédrale. Juste devant le lieu de la future allocution du pape aux jeunes. Juste super.

            Après quelques délires en compagnie de mon voisin -hélas connu de moi !- l’heure était venue d’écouter le discours du pape au collège des Bernardins. Si l’attitude générale du parvis sembla être l’ennui, je dois avouer que j’ai pour ma part trouvé ce discours passionnant. Ce n’est peut-être pas surprenant quand je lis les propos de Mgr Dagens

« Dans les paroles du pape, j’ai retrouvé ce que j’ai moi-même appris à la Sorbonne, comme étudiant, sur la tradition monastique, saint Benoît, Grégoire le Grand, saint Augustin… Je me réjouis que ce discours soit en connivence avec ce que l’Etat enseigne et continue d’enseigner sur l’histoire et la littérature chrétienne. »

(in La Croix, éd. du samedi 13 septembre 2008)

            Il est vrai : c’était un discours à caractère universitaire, mais quelle densité, quelle érudition ! Et puis… touchant son discours aussi, à rappeler l’attitude essentielle à mettre au cœur de sa vie de chrétien et pas seulement du moine : le quaerere Deum. En toutes choses. Et les résonances du Logos dans notre parole humaine ! Hum, bref, oui, je l’avoue ce fut mon discours préféré entre tous mais je ne vais pas vous infliger mon lourd enthousiasme de sorbonnarde plus longtemps.

            Foule en liesse : le pape arrivait. Du bruit, des cris, des drapeaux qui s’agitaient. Un peu trop… peut-être ? Ambiance surexcitée curieuse. Mais l’homme en blanc parut, nous bénit sous les hourras joyeux de la foule massée compactement sur le parvis avant de s’engouffrer dans une cathédrale pleine de consacrés pour les Vêpres.

            Prière. Chants superbes. Et une cathédrale qui dorait au fur et à mesure que le soleil baissait, propice à une méditation plus profonde, malgré la foule.

Laudate, laudate, laudate Mariam

            Les évêques et cardinaux sortirent les premiers de la cathédrale et se mirent en une haie d’honneur « discutante » assez plaisante à observer, avant que le pape ne les rejoigne sous les « viva ! » d’une jeunesse apparemment conquise.

 

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