Dans l'Octave de la rentrée
Par Zabou le dimanche, octobre 19 2008, 23:20 - Lien permanent
J’vous ferai pas le coup du bilan chaque semaine, oui, promis, mais ça fait une semaine que je suis rentrée et donc une semaine que j’ai pu goûter à ce qui constituera sans doute les grandes lignes de mon quotidien cette année, avec charge pour elles de se courber et de se perdre en quelques volutes quand l’esprit flambera trop : indispensable, la ligne droite n’étant pas forcément le meilleur chemin.
Une semaine de folie.
Où j’ai vu qu’entrer en master, c’était se rendre compte encore plus de son ignorance monumentale.
Où j’ai vécu qu’entrer en master, ce n’était pas « ne pas avoir beaucoup de cours et tu fous rien » mais lire, penser et écrire beaucoup : se cultiver, par goût mais aussi pour combler quelques pans de l’ignorance précitée.
Où j’ai compris, un peu, par cette entrée en master, pourquoi les professeurs parlaient d’un air ému de « leurs maîtres » et non pas de leurs professeurs quand ils évoquaient leur passé : après la licence, tout prend une nouvelle dimension.
De la licence où l’on nous biberonnait délicatement, pauvres bébés ignorants pseudo-lettrés, nous voilà plongés dans un monde de pensées, un peu perdus, avec un objectif qui semble lointain et inaccessible et qui a pour nom mémoire. Fou… mais exaltant et passionnant !
Et, pour finir, une petite citation de la semaine : « Tu lis ? Mais c’est que tu bosses pas, donc. » Ah ouais ?