Zabou the terrible

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Ouvrir la fenêtre

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Ouvrir la fenêtre.

Respirer à pleins poumons ce que le vent nous apporte,

Sans crainte.

 

Des pensées ?

Sourire, doucement, calmement, en y resongeant.

 

Je considère mon rôle de tutrice autant comme un rôle d’accompagnement que comme un rôle d’enseignement. Alors, au détour d’une crainte, de leurs peurs si nombreuses, qu’ils osent à peine poser au départ tant ils imaginent souvent quelqu’un qui est en master comme un « très grand très fort très doué », je les détrompe et leur confie l’une ou l’autre partie de mon  parcours atypique.

 

Oui, j’ai eu un Bac S (… spé maths…. avec 8 en maths au bac !). Oui, j’ai fait une prépa, mais… scientifique ! (… je lisais Les Confessions de St Augustin durant les cours de chimie du vendredi matin pour ne pas m’endormir !) Oui, j’ai galéré. Oui, je me suis réorientée encore ensuite après un an de médecine. Oui, j’ai disséqué des bestioles. Oui, j’ai déjà fouillé une vache (euh, bon, ça je ne leur ai pas encore raconté : histoire définitivement choquante en milieu sorbonnard ? Le test serait à mener). Oui, les lettres, c’était un pari fou. Oui, j’ai beaucoup lutté pour faire cela, contre vents et marées. Oui, depuis que j’y suis, je m’éclate (mais ne le répétez pas trop fort).

 

Histoire d’une passion.

Qui en rejoint une autre dans mon cas précis.

 

Mais qu’importe ?

Rien d’exemplaire dans mon récit, certainement pas une route modèle à suivre, simplement quelques mots avec un brin d’humour.

Mais juste pour leur dire que ça vaut parfois le coup de lâcher ce qu’ils pensaient juste.

Quitter ses certitudes, ses illusions (sa sécurité ?) et que, oui, la réorientation est possible.

Qu’il suffit d’oser poser son pas au-delà, même si c’est combat.

 

Bon, vous savez quoi ?

Je crois que j’aime bien mon rôle de tutrice.

C'est tout plein d'humanité.

 

Alors, j’ai refermé la fenêtre et je les ai accueillis.

« Bonjour ! Vous avez passé une bonne semaine ? Pas de questions ?

Aujourd’hui nous étudierons…. »

 

P.S. : Pourquoi ce titre ?

Lors de ma première année de prépa véto, certaines tâches étaient confiées par les carrés aux bizuths. Tradition pas bien méchante. Le jour de la rentrée, je m’étais escrimée à ouvrir une fenêtre sans y parvenir : il suffisant d’appuyer sur un bouton et de tirer, rires. Mes aînés m’avaient nommé en conséquence dès le lendemain « bizuth fenêtre ».

Mon surnom et ma fonction durant un an.

Pour finir cette confession et à votre grand désespoir, je n’ai finalement pas fait carrière chez Lapeyre.

 

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