Zabou the terrible

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Une saison en bibli

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Un Arsenal pour fourbir sa culture
 
          Hier fut une journée particulière, comme vous l'aurez déjà compris avec le billet précédent. Mais il ne disait pas tout....
 
         Ah la bibliothèque de la Sorbonne ! Qu'en dire si ce n'est qu'elle est le lieu de mes aventures les plus folles, les plus sorbonnardes, les plus inimaginables ? En juin dernier, je vous narrais déjà une folle histoire mais les péripéties de Zabou en ce lieu sacro-saint ne s'arrêtèrent pas là : chaque jour est en effet plus fou dans cette bibliothèque labyrinthique.
 
          Hier donc. Pour me donner l'impression de changer de lieu, je travaillais en "salle des périodiques" (c'est qu'elle change à chaque saison, comprenez...). Concentrée, en plein résumé. Seul existait mon texte. Le bruit était le ronron des photocopieuses du couloir saint Jacques. Et là, coup de théâtre, de ce même couloir, j'entendis venir un bruit de grelot. Tiens donc ? Puis des voix qui s'élevèrent :
 
Il est né le divin Enfant (wouuah ! LE chant subversif que voilà, bande de rebelles en culottes courtes va !)
Jouez hautbois, résonnez musettes (et en plus ils chantent ma version -un peu kitch- préférée !)
Il est né le divin Enfant (Enfin, je chantonnais intérieurement mais on est encore un peu trop Avant Noël non ?)
Chantons tous son avènement. (ou du silence en bibliothèque : subversion et transgression, vous êtes bons mes gaillards !)
 
          Et d'étranges Rois Mages arrivèrent en procession avec leurs gens, lançant devant un parterre d'yeux médusés, de pc et de mac :
"Joyeux Noël à tous et bonne année !"
avant de repartir très (très très) rapidement.
 
         Toujours bon public et fort amusée de l'événement dans ce lieu où les statues des amphi ont parfois l'air plus joyeuses que les étudiants, je me mis à rire doucement tandis que les autres désapprouvèrent ce vil carnaval par une moue des plus significatives. Bah, tristes types trop typiques.
 
         Je me replongeai dans mon résumé et la fin d'une partie marqua pour moi l'heure du retour dans ma douce maison. Je redemande donc ma carte, prends le couloir saint Jacques, passe devant le bureau de prêt, puis le guichet A, puis traverse la grande salle de lecture pour arriver enfin à la sortie. Je passe ma carte sur le lecteur. Une fois. Deux fois. Trois fois. J'insiste encore. Rien. Non, cela recommençait donc ? (voir billet en lien au début pour ceux qui ne saisiraient pas l'allusion). Résignée, je tends ce bout de carton à l'employé, qui me dit d'un ton naturel :
 
"Mais, c'est normal voyons !
Vous n'êtes pas entrée !"
 
Je n'osai le détromper.
 
J'aime définitivement la répartie des employés de la B.U. de la Sorbonne.
 
 L'Arsenal finira par gagner la bataille.
 

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