Tant de contrastes
Par Zabou le samedi, décembre 27 2008, 00:23 - Lien permanent
Noël. Le froid dans les rues.
Des illuminations électriques, sans vraie chaleur. Mercantilisme exacerbé, pousse à l’achat outré : sérieux, tout cela me donne la nausée.
Des traditions familiales où la présence implose et explose, où le sens n’est plus là. Où la chaleur n’est plus que simple « réchauffé ». Evidemment, ça fait mal, là aussi.
De contrastes en contrastes.
On cherche.
On s’engouffre dans les brèches entraperçues.
On se met à genoux devant la représentation d’un Enfant, tout faiblesse et tout puissant.
On ouvre son regard, on chante en son cœur, goûtant la Joie, et l’on cherche la Paix.
Des illuminations, ils n’en subsistent plus que dans certains yeux.
La joie, elle, brûle dans les cœurs croyants ayant su rester ou se faire enfants.
Saisir des éclats brûlants, les élargir.
Croire, encore, contre tout, en la magie d’une fête.
Sourire.
Donner et recevoir ; les petits gestes qui touchent, les petites phrases qui marquent.
Eh bien oui, malgré tout, un beau Noël.