Zabou the terrible

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Picobilan 2008

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N.B. : ce billet devait être publié hier-au-soir mais des circonstances indépendantes de ma volonté m’ont conduite à ne le poster qu’aujourd’hui. Donc considérez, dans votre grande bonté, que ce qui suit est publié le 31 décembre 2008.

 

Il paraît qu’c’est la tradition de faire un billet-bilan à la fin de l’année.

Mouais.

Bon.

Alors, allez, je vais en faire un, mais en y mettant un élément seulement par mois, tiré de ma propre vie. Ce sera bien suffisant.

 

Janvier :

                L’année commence de façon accélérée : messe télé dans ma paroisse pour l’Epiphanie à vivre mais aussi à organiser en tant que membre du staff liturgique. Vivent les réunions à répétition (… qui donnent le ton à l’année ?) mais surtout les conflits de personnes à gérer qui me donnent parfois plus l’impression d’être la DRH d’une entreprise où les gens ne s’entendent pas qu’une simple servante de l’Evangile, pour et avec les autres. Un très beau résultat néanmoins. Et tout s’apaise.

 

Je passe le reste du mois à me reposer de tout cela (oui, oui, même durant les partiels. Enfin, presque…)

 

Février :

                A la fin du mois, j’encadre un stage ski/judo. Enfilant ma casquette d’animatrice, je propose souvent des jeux lors des « temps morts » de la journée et des liens se créent rapidement avec les jeunes. Ils me remercieront par une embuscade de boules de neige lors de la sortie au village. Ah les p’tits cons…

 

Mars :

                Je réussi mon auto-défi lors d’un oral en faisant exploser de rire le prof lors de ma conclusion.

- C’était à mon intention votre conclusion, non ?

- Mais non pas du tout qu’est ce qui vous fait croire ça ? dis-je avec un sourire mi-charmeur mi-entendu.

Bref, je m’amuse toujours autant dans ces études.

 

Avril :

                Vive la jeunesse ! Tel est le mot d’ordre du mois !

J’emmène 23 jeunes en pèlerinage à Rome entièrement préparé « maison » durant 4 jours pleins : rude charge, fatigue extrême mais que de joie(s) ! Bon, moralité, ils veulent faire plein de sorties. J’ai des jeunes vraiment affreux : pour la peine, en punition préventive, ce sera le Mont saint Michel en 2009. Non mais !

                Je passe la dernière partie de mon BAFA, « approfondissement découverte de Paris » : mixé par manque d’effectifs avec une session «approfondissement Hip-hop » dans le neuf-trois, j’y ai l’occasion de me balader en toge romaine dans les arènes de Lutèce mais aussi d’entendre à l'heure des au-revoir un très très beau compliment : « Salut Isa, Des filles comme toi, j’avais des a priori, j’ai pas l’occasion d’en croiser beaucoup mais avec toi, j’ai vraiment bien gol-ri »

 

Mai :

                J’emmène Félix au vert : pauvre petit qui en avait tant besoin...

 

Juin :

                Je suis licenciée ès lettres. Ce n’est certes qu’un papier sans grande valeur. Pour moi, il a valeur de confirmation d’un choix fait trois ans plus tôt. Et, oui, je l’avoue : j’en suis fière.

 

Juillet :

                Volontariat au Maroc. Que dire quand il s’agit de vivre ? Les mots restent étrangement muets mais l’expérience ne cesse de parler au plus profond du cœur.

 

Août :

                Farniente, notamment dans la froide Bretagne. Je joue au ballon prisonnier contre mon frère et ma sœur pour leur démontrer que, non, ce n’est pas parce que je lis des bouquins incompréhensibles que je suis une larve. Faudrait pas voir à me provoquer.

 

Septembre :

                Un mois de transition, un vrai mois de marche. J’y apprends ceci étant enfin à la jeune Maggy à être polie : depuis, son directeur de mémoire ne veut plus lui répondre, on se demande bien pourquoi.

 

Octobre :

                Je découvre le master. Les séminaires. C’est complètement irréel mais… qu’est-ce que j’aime ça !

 

Novembre :

Deux phrases de deux miens maîtres à penser me laissent dubitatives.

Mon directeur de recherche qui compare l’activité de recherche à une pataugeoire.

Mon père spirituel, lui, me lance, dans un élan d’un lyrisme magique : « Poursuis Huysmans, c’est un chemin que Dieu a suivi ! »

Oui, certes…

Je remarque finalement que, dans les deux cas, il y a surtout encouragement à persévérer !

 

Décembre :

Je me rends compte que le master, c’est ‘achement et fabuleusement MYSTIQUE.

Parce qu’on y est dans l’entre-deux, entre la licence-des-gamins et le master 2-c'est-classe...

... Euh, je crois surtout que je suis fatiguée.

 

Mais, quelle belle année ! Sourire

 

 

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