Zabou the terrible

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Le der des der du 1er semestre de M1 ou tenter de transformer l’Essai ?

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 Z’avez tous été adorables, alors je vous raconte mon partiel.

 

(Pff… 16h – 20h, ils ont de ces idées quand même ! Je suis sûre qu’ils ont des contrats avec les types qui gèrent les machines à café !)

 

Installation. Concentration. Distribution.

 

Merdum, deux sujets tentants, indécision. Que prendre ?

 

Entre Lubac et Yourcenar, mon cœur balance terriblement. Le célèbre théologien d’une part, la romancière de L’œuvre au noir de l’autre, qui est un sacré bouquin quand même, bien qu’il n’appartienne pas à mon top ten. Euh, bon, si je regardais les contenus, plutôt, les idées éventuelles qui me viennent au lieu de méditer rêveusement sur les auteurs des citations ? Peuh, rien pour me décider, je regarde si une pièce ne traîne pas dans le coin pour tirer ça à pile ou face et puis je me dis que j’aurais un peu l’air ridicule surtout que les autres se sont déjà mis au travail visiblement.

 

Je ne trouve décidemment pas mes petits camarades très joueurs cette année, c’est bien dommage.

 

Après ces considérations hautement philosophiques, je me dis qu’il faudrait peut-être me bouger. Allez, quel est le sujet le plus exaltant ? Le deuxième ? Allez, c’est parti pour le deux, Mânes de Marguerite (non, pas toi Maggy !), soyez avec moi !

 

Je remplis mon brouillon avec des flèches dans tous les sens et des exclamations péremptoires  pour ponctuer l’ensemble comme à mon habitude. Je lorgne vers ma voisine qui a un brouillon déjà bien organisé, ça me déprime complètement, je reprends donc mes schémas bordéliques d’idées. Par miracle, elles finissent par se ranger toutes seules comme des grandes, ah les bonnes filles.

 

Alors hop, c’est parti pour la rédaction. J’écris, je noircis des pages, des pages (oh tiens le prof vient de passer une tête par la porte pour nous dire coucou, c’est bien gentil. Vous ne voudriez pas nous apporter un p’tit café s’il vous plaît ? Non ? Bon tant pis), encore des pages et toujours des pages. C’est bien ça le problème de la littérature comparée, à mon sens, on peut tellement parler de tout qu’il est parfois difficile de s’arrêter en pleine envolée. Et puis, j’ai mal à la main à force moi, c’est pas humain de nous laisser seulement 4h pour rédiger un essai. (Oui, j’étais d’humeur revendicatrice ce jour) On a à peine le temps de rêvasser, c’est nul.

 

Ouille, plus que 8 minutes, ma conclusion n’est pas faite. Allez, vite, à l’arrache et une belle citation de Jaccottet pour finir. Hop, relecture rapide. On rend tout ça et vive les vacances l’intersemestre ! On ne râle pas : j’ai VRAIMENT des choses à y faire pour une fois.

 

Et puis, j’ai vraiment besoin de changer d’air, aussi.

 

Comment ? Ah le sujet, vous le voulez ? Bon, alors le voilà :

 
Marguerite Yourcenar, dans sa postface à Un homme obscur, formule ainsi ce qu'elle estimait être le défaut de la première version de cette longue nouvelle : "Tout cela restait gris sur gris comme l'est souvent une vie vue du dehors, jamais une vie vue du dedans". Les "Vies" romanesques vous paraissent-elles devoir leur intérêt au fait d'être "vues du dedans" ?
 

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