Zabou the terrible

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Ite missa est

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Ite missa est. Enfin, non, là où je vais à la messe, ça se termine pas tout à fait comme ça la messe, on cause en une autre langue plus familière. Puis là, il y avait un chant de sortie en plus.

 

Pour une messe « à l’arrache », comme ils disent, ça a été une réussite.

 

On avait bien pris le temps d’écouter les textes ensemble, ce qu’ils disaient, à nous, aujourd’hui (d’expliquer la figure de Job un peu aussi, le mec qui n’a jamais d’bol dans les ¾ de son livre) mais une réunion est brève et rien ne semblait prêt. L’autre équipe en charge de la messe était passée en mode silence radio, j’étais en Ecosse et recevais mail sur mail de l’aumônerie, appelant à chaque fois une même réponse de ma part (« non, je ne peux RIEN faire, je ne suis PAS en France ! »). Bref, la cata.

 

Bien avant la messe, j’arrive à la paroisse pour une autre réunion et j’apprends la chose suivante : « Ah le chauffage est encore en panne ». Juste avant la messe, tous les musiciens de mon équipe ne sont pas encore là, je cours partout, la prière qui devait être lue après la communion n’est pas là non plus et, quand arrive l’autre animateur d’aumônerie : « Bon, tu as les intentions de PU ? » « Ben, non ». Normal ? Normal. Sans compter un problème de sono.

 

Et puis, la messe commence, doucement, tranquillement. « Que vive mon âme à Te louer ». De suite, une autre ambiance. De belles lectures… préparées par les jeunes, lues vraiment oserais-je dire, en essayant de faire sens, d’en rendre ce qu’ils percevaient. « Malheur à moi si je n’annonçais pas l’Evangile »… je commence à sourire franchement. Pourtant, qu’il fait froid sans manteau !

 

La messe se poursuit, chacun y met du cœur et là quelque chose se passe, se fait comme la certitude d’une Présence. Malgré le froid terrible, qui fait trembler, chacun prie et les mots des chants portent, donnent un « pourquoi » parfois oublié dans la tourmente pré-messe, alors que Ste Thérèse nous susurre à l’oreille qu’il est tout simple :

Je n’ai d’autre raison

Que l’Amour de Ton Nom

Mon bonheur est de vivre

Ô Jésus pour te suivre

Je n’ai d’autre raison

Que l’Amour de Ton Nom.

 

Ite missa est, par un Souffle imprévisible qui fut une flamme qui réchauffe.

D’ailleurs, je file, j’ai gagné le droit d’y retourner !

 

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