Plans sur la comète
Par Zabou le samedi, février 21 2009, 10:01 - Lien permanent
Que ce soit ici ou ailleurs, ces derniers temps ont révélé en creux la sourde faiblesse du masterant : ses problèmes, son goût du travail, ses aridités… Bref, sa passion. Ici ou ailleurs, on a vu des nuits noires devenir blanches pour de sombres histoires de plan qui visent pourtant à éclaircir un problème : des prises de tête que l’on ne peut comprendre si l’on ne saisit pas tout ce que l’on met de soi dans un travail de ce genre.
Faire un plan, ce n’est pas s’asseoir à son bureau et commencer à écrire. Ce n’est pas non plus simplement savoir compter jusqu’à 3 en chiffres arabes et romains ou réciter son alphabet jusqu’à la lettre c. D’ailleurs, ce n’est pas simplement non plus le temps passé à son bureau ou en bibliothèque à lire, à annoter… Qui compte cela ?
Ce travail qui se forge, jour après jour, par le biais de nos esprits, de nos mots, de nos mains.
Passer une étape, dans la lutte permanente, aussi bien dans le « ça va pas » que dans le « je suis enthousiaste », avec autant d’ardeur et de conviction.
Puis la joie de regarder toutes ces pages : c’est moi ?
Je ne sais pas pourquoi je vous raconte tout cela.
Ou si, peut-être pour une simple et bête raison : parce que j’aime ça.