Parfois, ma foi
Par Zabou le mercredi, mars 25 2009, 23:54 - Lien permanent
Pour lutter contre l’envahissant passé, on le camoufle subtilement sous le présent.
Oh ! Essentiel présent, moment de grâce présent même, mais non salvifique présent.
Car futur il y a, à oser regarder en face.
Un regard en face, droit dans les yeux.
Vous savez, celui qui ne se fait qu’avec tout son être, sinon il n’est pas vrai.
Il n’est pas droit, carrément biaisé et pas franc : je ne puis me le permettre.
Si la blessure saigne, c’est donc avec elle qu’il faut regarder en face, et non contre elle, ou en lui ajustant un pseudo-bandage niaiseux qui ne lui correspond pas.
Un stigmate au cœur, on ne s’y fait jamais vraiment. Tant pis. Ou peut-être tant mieux ?
Je suis incompréhensible.
Pas grave, les réflexions ce soir ont coulé, seules parfois, le long du clavier.
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