Zabou the terrible

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Camino 2009 - jour 3 : tous enfants.

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Extrait du 16 septembre 2009

Saint Martin Lacaussade à Saint André de Cubzac

Fraternité.

 

Aujourd’hui, j’ai eu cette sensation, intime, profonde, d’avoir rencontré des frères et je pense que c’est ce mot que je garderai principalement de ce Camino. Peut-être moins de rencontres sur la route d’autres pèlerins mais que d’accueils !

 

Le père T.D. notamment, ce soir, dans son presbytère, prévenu seulement hier soir. J’étais un peu inquiète par ses questions : « Z’êtes bien catholiques, hmm ? Z’êtes pas ensemble ? » au téléphone, même si elles étaient dans le fond assez « normales » mais que de bonne surprise.

 

Accueil qui commença par une messe. Y a pas à tergiverser et on aura beau raconter toutes les carabistouilles que l’on voudra : la messe, c’est quand même le cœur pour des croyants : Dieu se rend présent ! Et tout prend ensuite une autre dimension, plus paisible, plus profonde, plus… plus tout quoi ! Homélie sur… nous, les 2 pèlerins, les 2 jeunes à faire baisser la moyenne d’âge de cette vénérable assemblée de semaine. « Qu’ils se sentent ici chez eux ». Chaleur, regards, prières, poignées de main… tout était là, condensé, dans ces 30 petites minutes si denses, si belles.

Dans les vignes

Simplicité.

Accueil au pied levé dans une famille chez laquelle devait dîner l’abbé. Dans la diversité de nos façons de vivre l’Église – et même au travers de nos micro-querelles à table – sentiment intense d’une Unité profonde : celle d’une même joie, celle de se savoir enfants de Dieu.

 

Là encore, des regards, des attentions (un vin « cuvée saint Jacques » !), des sourires provoqués par la fille aînée si pleine de vie. J’ai passé un beau moment, complètement imprévu, sis entre vignes et Dordogne. J’ai été accueillie en sœur, et en suis restée touchée.

 

Mais tout cela devrait se vivre pour nous tous au quotidien, et, aussi, avec tous nos frères en humanité… Comment ?

 

Le vin conjugué à la fatigue fait son effet : je suis loquace d’un coup, et fatiguée. Allons dormir.

Sur la route

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