Zabou the terrible

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Ô mort, où est ta victoire ?

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Là où reposent les miens

 

Aujourd’hui, c’est la fête des morts.



Mais on fête les morts parce que ce sont des morts vivants. Enfin, pas des morts-vivants, vous voyez, hein ? On fête les morts parce qu’ils sont vivants.

 

Vivants alors qu’ils sont morts ? Je les crois vivants, moi, ces morts. Vivants parce qu’ils sont bien morts après une belle vie qui a dit oui à la Vie, dans la mesure des possibilités de chacun. Mais alors, ils sont quand même morts ?

 

Oui, je ne dis pas avec vivacité le contraire car la vie est vitalement mortelle. Mais ils sont entrés dans la Vie ce qui peut donc nous inspirer pour notre propre vie qui espère dans la mort un passage vers la Vie.

 

Cela nous propose d’être des signes prophétiques, des signes eschatologiques (non, ce n’est pas un gros mot, ça vient du grec seulement), c’est-à-dire d’être des témoins, des malades d’Espérance, ici-bas de la Vie qui nous attend au-delà. Et de vivre aujourd’hui comme des Vivants, se sachant mortels, mais, déjà, préfigurations d’une vie dans le cœur de Celui qui est à sa source. Nous serons donc, alors, des vivants passant notre terre à vivre tels de vrais Vivants.

 

Bref, moi j’aime bien les fêter ces morts vivants. Et puis, en priant pour et avec eux, j’essaye de me la jouer vivante mais vivante à fond, pour faire de ma vie une vie super mortelle.

 

Commentaires

1. Le mardi, novembre 3 2009, 15:10 par Anne-Priscille

Zabou !
Je t'ordonne de me rembourser sur le champ tous mes Efferalgan !

S'il y a quelque chose de mortel, c'est bien ton texte !

2. Le mardi, novembre 3 2009, 17:03 par Nitt

Je me suis fait piquer mon jeu de mot dans le commentaire précédent !

Je peux quand même pas dire que ton article est "d'enfer"...

3. Le dimanche, novembre 8 2009, 00:08 par Zabou-bou-bouh

Rochereau même !
Je m'auto-sors !

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