Zabou the terrible

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Tu mets dans mon coeur plus de joie

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Encore deux drôles de journées qui viennent de s’écouler.

Des journées où la satisfaction du faire a dû trouver accord avec la tonalité de l’être pour résonner avec justesse.

 

Journées de service, journées d’organisations, journées remplies jusqu’à plus soif. Mais aussi journées d’écoute, journées d’accueil…

 

Accueil de tout :

accueil de ces petits mots en particulier, apartés joyeux ou si tristes, touchants ou blessants ;

accueil bien sûr de ces petits qui sont les miens (et surtout les Siens) en s’efforçant de laisser surgir à chaque instant l’émerveillement là où l’habitude pourrait gagner ;

accueil, enfin, de ces insupportables conseils des bien-pensants répétés sur tous les tons, de ces « tu devrais », « tu pourrais faire », « à ta place… », de tous ces « moi je… », par ces gens qui, parfois, sembleraient ne savoir que parler sans agir.

 

Écouter, quand même. Accueillir, quand même. Sourire, quand même.

 

Parce que je crois et veux croire qu’au fond d’eux il y a cette part d’éclat qui tente de me dire quelque chose, malgré tout. Alors j’écoute, cœur ouvert ; et je consens à cette bienveillance un peu naïve ; et j’offre cette fatigue qui m’étreint le cœur à l’écoute de ceux qui parlent… beaucoup. Même si, au soir, malgré un ciné amical pour clôturer avec douceur la fin de semaine, je ne puis cacher ma fatigue.

 

Mais j’aime à croire que cette fatigue-là, celle du guerrier, n’est point usure mais polissage dans la main d’un plus Grand, aiguisage qui donne à la lame déjà utilisée tout son tranchant, pour mieux servir.

 

Et c’est alors paisiblement, moi aussi, que je puis me coucher et dormir « car Tu me donnes d’habiter, Seigneur, seul, dans la confiance ».

 

Commentaires

1. Le lundi, janvier 18 2010, 11:49 par Hervé de P

Très bel article. Bravo Zabou !
Sans Lui, nous ne sommes rien et nous ne pouvons rien. Rendons-Lui grâce pour tout ça !
(et n'oublie pas de te reposer, de temps en temps ;-) )

2. Le lundi, janvier 18 2010, 14:05 par Baroque

C'est écrit quelque part dans l'un des livres sapientiaux, Dieu met du temps à polir soigneusement son œuvre... le résultat, inutile d'y penser, lui seul le connaît, mais le processus en lui-même n'est pas si désagréable ! D'ailleurs, il polit aussi les bavards, qui finiront bien par écouter à leur tour.

3. Le lundi, janvier 18 2010, 14:21 par Maggy

@ Baroque : ils finiront par être "polis" pour ainsi dire ^^
@ Zabou : beau billet comme toujours ;-)

4. Le mardi, janvier 19 2010, 07:48 par David

décidément, le conseil est à la mode, la nécessité de se situer, et de tenir sa ligne polie, filée, est une gageure de plus en plus grande!

5. Le mardi, janvier 19 2010, 09:46 par Nitt

Très joli, merci de nous rappeler que l'essentiel, derrière la fatigue, c'est l'offrande simple d'un cœur qui se veut uni à Dieu.

6. Le mardi, janvier 19 2010, 23:59 par Zabou

Maggy, je crois que je commence vraiment à avoir une influence néfaste sur ton humour ;-)

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