Zabou the terrible

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Les sacristains, les prêtres, tout ça et le reste

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Au-delà d’un jeu de mots bien senti (n’est-ce pas David ?), l’on oppose souvent les curés rouges âgés d’un certain âge aux tout jeunes qui ont tendance à ressortir le noir. Entre les deux, il y a pourtant un espace, une place pour une liane marquant le balancier d’une réflexion sur quelque chose qui ressemblerait bien à un point d’attache commun (on ne dira pas lequel, c'est trop dur à deviner là, de suite). Et ça, j’aime bien et encore plus dans une année sacerdotale qui exacerbe parfois les tensions : sérieux, la souplesse, l'élasticité du balancement méditatif, c'est mieux !

 

Bien sûr, c’est sur sacristains.fr  que ça se passe et donc par ici !

 

Commentaires

1. Le mardi, février 2 2010, 22:09 par un pèlerin

L'on est surpris de la réaction bornée dudit David face à l'intelligence et à la profondeur du commentaire d'AncillaDomini, et si 'violence' il y a, et il y a, il s'agit de la violence de la réaction, et puis tout cela rime avec beaucoup de prétention aussi... bref un peu plus d'humilité et d'amour... (ai-je dit un gros mot ?), sans compter le très nécessaire rappel au devoir d'intelligence de tout chrétien.

2. Le mardi, février 2 2010, 23:51 par Zabou

@ pèlerin : Tu sais, si le commentaire de David peut paraître effectivement sec, je comprends que la réaction d'Ancilla Domini soit perçue comme agaçante et peu juste.

Là où une dichotomie trop stricte ronge souvent nos communautés, là où les réactions acerbes irréfléchies fusent d'un camp comme de l'autre (et la petit laïque sans importance que je suis a malheureusement parfois assisté à des scènes dont les accusations confinaient au ridicule... blessant), David tente de déplacer ce débat stérile et je trouve que cela fait du bien. Ancilla ne redit que d'une manière différente les arguments trop entendus : "chronique d'un désastre annoncé" quand le père Lerouge tente, ose, la communion ? Cela ne me semble guère plus charitable... Ceux d'entre eux qui sont prêtres aujourd'hui sont parfois-souvent-toujours (cocher la mention inutile) de saints hommes, même si l'écart générationel vient parfois nous titiller. Entre progressisme et rigorisme, qui sait, le balancier du dialogue (éty. dia logos : à travers/par le verbe... à travers le Verbe ?) serait peut-être un chemin de sainteté ?

P.S. : mais ne faudrait-il pas mieux commenter là-bas ?

3. Le mercredi, février 3 2010, 00:21 par un pèlerin

Je n'ai pas envie de commenter 'là-bas' (!), je ne suis pas un habitué de ce blog que je n'ai lu qu'à cause de ton article, et de plus tout cela ne me plaît pas et ne me dit rien de bon, et ne me ferait rien dire de bon... toutes ces querelles font fuir, je sais bien que selon la psychanalise, dont tout cela relève à mon avis plutôt que de la vie de Foi, il faut "tuer le père" en descendant la génération précédente, rien de nouveau donc, mais ce n'est pas en adoptant les comportements que l'on reproche à ceux qui vous ont précédé que l'on se montre très édifiant...

... édifié je le suis suffisamment pour ne pas vouloir rentrer dans ces querelles de jugements où l'on sera finalement jugé comme on aura jugé...

... écoeuré aussi un peu quand même, non vraiment, aller à la Messe sans parler à personne, les rares fois où cela a été le cas ça a été assez rapidement l'horreur car c'est la même folie que sur les blogs et autres forum où l'on critique tout et tous, mais en réalité c'est encore plus pénible, alors oui vraiment aller à la Messe, et surtout ne pas s'attarder à la sortie, ça finirait par risquer de nous dégoûter... de tout et de tous ? non bien sûr, mais peut-être des chrétiens... c'est quand même la honte tout ça

4. Le mercredi, février 3 2010, 08:55 par David

va pour le risque de prétention. J'assume. je suis tout autant que vous pris dans le mouvement. ce qui m'apparaissait "risqué" dans la position d'Ancilla, c'est le positionnement : oui à la communion dans la mesure où nous sommes tous d'accord que les autres sont dans l'erreur. Ce genre d'annonce rend la réaction des "autres" plus "réactive"!
En outre, j'avais souligné (mais peut être pas assez clairement) que la vidéo datant de 68 -je crois- était caricaturale de positions datées. j'aimerais bien savoir comment l'André Noël a vécu tout ça finalement. Dans les séminaires, on force souvent le trait. Dans tous les sens. Prêtre en activité, on se rend compte que c'est souvent plus "subtil" que ces 'options' à l'emporte pièce.

J'espère que votre communauté se révèlera toujours assez belle et unie pour que vous vous y sentiez aussi bien à prier avec elle que dans la possibilité d'échanger à la sortie. C'est mon cas dans ma paroisse... et c'est ma joie!

donc j'entends bien vos réserves, elles sont justifiées. Si vous êtes engagé dans ce désir de communion que Zabou dit mieux que moi, alors nous devrions nous entendre.

5. Le mercredi, février 3 2010, 09:49 par un pèlerin

Pardon, cher David, cher frère, enfin cher Père ! pardon de mon emportement qui était comme un cri de désespoir ! tout passe, tout passera, même la "science", la pauvre science de nos raisonnements aussi sans doute, nous disait Dimanche Saint Paul, et à la fin demeurera la charité, la charité qui ne tient pas compte du mal, ne se réjouit pas de l'injustice et ne s'irrite pas, alors pardon d'avoir retenti comme une cymbale et sonné comme l'airain par ma longue plainte désespérée et excessive, tout comme moi parfois !

Il me semblait bien vain de se perdre dans de tels débats stériles, c'était aussi ma vanité de le dire !

Tout n'est pas toujours facile, ainsi en est-il également aujourd'hui même pour Jésus !

6. Le jeudi, février 4 2010, 16:41 par Zabou

Et parce que dans tout ça, il y aussi cette génération des "encore plus âgés" et que je viens d'apprendre ce jubilé d'un prêtre ami de mes grands-parents, avec qui j'ai vécu la messe tant de fois durant les grandes vacances en tout petit petit comité, le soleil frappant le salon d'une manière toute particulière, l'homélie si juste, si adaptée ; avec qui j'ai regardé le défilé du 14 juillet à la téloche (!!!) ; que j'ai tant de fois entendu débattre avec mon grand-père de philosophie et qui m'a tant émue lors des funérailles de ma grand-mère, un petit link vers cet article : http://saint-symphorien-78.cef.fr/spip.php?article254  


7. Le jeudi, février 4 2010, 23:10 par un pèlerin

Très bel entretien où tout est à retenir, notamment le mot de la fin avec la magnifique citation du Cardinal Suhard (et non 'Suhart' !) "entendue en 1946, lors du pèlerinage des étudiants à Chartres et qui est devenue pour moi une très forte conviction : « Ne vous pressez pas de mettre des limites au Corps du Christ : combien en font partie sans le savoir ! »

Puisse cette citation nous inspirer tous !

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