Zabou the terrible

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Dire sans ire

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Il arrive que les mots, nos mots, soient trop petits, trop faibles, et échouent face aux expériences les plus fortes, fondatrices de notre être. En cet endroit où mystique et poète se savent frères, confrontés à une même impuissance face à cet Indicible qu’il s’agit de dire, quand même.

 

Écrire, dire…

Se dire ici, là où l’on se connaît le moins et où l’on serait en réalité plus vrai ?

Là où la raison achoppe, se perdre, pour mieux se trouver ?

Difficulté de l’écriture, difficulté de la parole amenée par une question impromptue mais si bien vue.

 

Exercice délicat du funambule sur la corde raide de la Parole qui dit ce qu’il sait être tellement insuffisant. Par les mots, vouloir ou plutôt devoir, rendre compte d’un au-delà des mots : quel vaste programme ! 

 

Tentative...

Et ouverture d’un espace où le vent souffle terriblement fort, sans nulle direction prévisible. Récit d’une expérience qui fut avis de tempête.

Ouverture d’une zone où l’on ne confie qu’à demi-mots ce qui est si brûlant que les teintes en semblent gommées. Surexposition de lumière qui estompe et brouille toute limite humaine à nos paysages intérieurs.

Ouverture, enfin, d’un simple moment où la pudeur s’éloigne quelques instants pour prononcer et confier dans le cœur-à-cœur fraternel quelques mots où l’amour ne saurait être qu’au centre. Évidence !

 

Commentaires

1. Le lundi, février 15 2010, 16:05 par Maggy

Mihi placet
(C'est très pascalien comme billet ^^)

2. Le lundi, février 15 2010, 21:10 par Zabou
Une vague histoire de mémorial... ;-)
3. Le lundi, février 15 2010, 21:12 par Maggy

Mémorable sans doute :p

4. Le mardi, février 16 2010, 00:01 par Zabou

On en revient toujours à des histoires de mémoire, ma parole ! ;-)

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