Zabou the terrible

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Rien ne va plus : pouce ! Hier…

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            Depuis quelques jours, rien ne se passe comme prévu. Oh, tout était déjà débordé et débordant, faisant de moi un petit être occupé courant partout et bloguant si peu comme je l’aurais souhaité. Mais là, vlan, une poussière, un petit bidule qui est venu se mettre dans la machine au moment où l’on s’y attendait le moins. Pas de quoi mettre en panne, non, mais de quoi déranger, de quoi donner à songer…

 

            Dans l’organisation si cadrée, adoptée à contrecœur pour parvenir à tout faire, accepter de venir se laisser déranger par quelques petits mots de rien, reçus alors qu’on se précipitait à corps perdu dans la course du quotidien. Et voilà que le retard déjà conséquent sur tout semble soudain s’allonger, tandis que les nuits paraissent se raccourcir encore un peu plus. C’est que, cette poussière, l’on ne peut faire comme si elle n’existait pas, elle est là, ancrée dans la machine et ne se détachera pas comme ça. Oh je pourrais bien souffler dessus et poursuivre ma route mais cette poussière-là, elle me semble différente : si présente, si bien lovée au creux de mes propres aspérités et des poussières passées, elle me questionne.

 

 

            Sacrée poussière quand même ! Ce n’est pas avec elle qu’on ferait des moutons, tiens : pas le genre. Que faire ? Je n’allais pas aller dire aux gens que j’avais un problème de poussière chez moi et voulais m’en occuper en priorité : ça fait désordre de ne pas savoir balayer chez soi, vous ne trouvez pas ?

 

            Alors, j’ai continué ma route, un peu plus doucement car, ma poussière, je la contemplais dans la lueur changeante de mes journées. Par sa question, elle appelait de moi quelque chose comme une réponse. Et, au prisme de son microcosme, j’entrapercevais avec vertige la béance de ma liberté. Peur ?

 

Il me fallut tout de même quelques heures pour me rappeler que je n’avais pas le vertige, et aucune raison de l’avoir, parce que le Guide, le Maître intérieur, il était quand même vachement plus expérimenté que moi : alors, une poussière, pensez bien… Le sourire est revenu et j’ai susurré à ma poussière que je l’aimais. Oh, ne rigolez pas, il n’y a pas de quoi franchement… Je lui ai dit, je lui ai dit d’autres choses aussi et elle finit par adhérer à mon être : générant tout de même ce jeu qui existe entre deux objets différents, ce léger frottement qui permet de ne pas oublier de se réveiller.

 

            Et maintenant, il s’agit de poursuivre la route et d’espérer que, si cette poussière ne saurait produire ces charmants moutons que l’on trouve en troupeaux sous les lits, elle saura, peut-être, à l’usage du temps, produire une unique perle ?

 

Commentaires

1. Le jeudi, mars 18 2010, 08:25 par Maggy

:-)

2. Le jeudi, mars 18 2010, 09:39 par Anne-Claire

Du moment que la poussière n'est pas dans l'œil...et sous un trait de soleil, une poussière peut prendre des éclats de lumière...
et le titre de ce billet est excellent ;-)

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