Zabou the terrible

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Des bruits de sacristie : débris, des bris... et un appel !

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Voilà ce que donnent les bruits de sacristie quand deux vicaires aiment à y rivaliser d’ingéniosité…

 

Des bruits de sacristie,

Il y en a beaucoup.

Des petits, des grands, des vrais, des faux, des drôles, des tristes…

C’est bien simple, il y a autant de bruits de sacristie que de paroissiens tant il est rare que ce lieu ne bruisse d’un certain murmure, murmure contre lequel un saint aussi respectable que saint Benoît ne cessait de mettre en garde : il avait certainement de bonnes raisons.

 

Depuis plusieurs semaines, le murmure est partout : il salit nos prêtres, il salit notre pape, il salit par là-même notre Église. Il salit nous autres fidèles laïcs qui faisons le choix de suivre le Christ dans cette Église qui est aussi, ne l’oublions pas, nôtre.

 

Pour combattre le trouble murmure, il faut choisir d’élever la voix avec justesse.

 

Non avec le bredouillement incompréhensible de la timidité,

Non avec la véhémence indignée d’une forteresse mal défendue,

Non avec la fougue désordonnée de la colère

 

Mais bien avec la clarté et la force que donnent vérité et justice quand elles se rencontrent et cherchent à s’embrasser.

 

Un appel résonne…

Quelle sera votre réponse ?

 

Lien : http://www.appelaverite.fr/

 

Commentaires

1. Le jeudi, avril 8 2010, 02:26 par un pèlerin

Silence du cœur. Si la langue est muette, si les sens sont dans le calme, si l’imagination, la mémoire, les créatures se taisent et font la solitude, sinon autour, du moins dans l’intime de cette âme d’épouse, le cœur ne fera que peu de bruit.

Silence des affections, des antipathies, silence des désirs dans ce qu’ils ont de trop ardent, silence du zèle dans ce qu'il a d’indiscret ; silence de la ferveur dans ce qu’elle a d’exagéré ; silence jusque dans les soupirs !

Silence de l’amour dans ce qu’il a d’exalté, non de cette sainte exaltation dont Dieu est l’auteur, mais de celle, où se mêle la nature ! Le silence de l’amour, c'est l’amour dans le silence. C’est le silence devant Dieu, la beauté, la bonté, la perfection ! Silence qui n’a rien de gêné, de forcé ; ce silence ne nuit pas plus à la tendresse, à la vigueur de cet amour, que l’aveu des fautes ne nuit au silence de l’humilité, que le battement des ailes des anges, dont parle le prophète, ne nuit au silence de leur obéissance, que le Fiat ne nuisit au silence de Gethsémani, que le Sanctus éternel ne nuit au silence des séraphins !

Silence avec soi-même. Ne pas se parler intérieurement, ne pas s’écouter, ne pas se plaindre, ni se consoler. En un mot, se taire avec soi-même, s’oublier soi-même, se laisser seule, toute seule avec Dieu ; se fuir, se séparer de soi-même. Voilà le silence le plus difficile, et néanmoins essentiel pour s’unir à Dieu aussi parfaitement que le peut une pauvre créature, qui, avec la grâce, parvient souvent jusque-là, mais s’arrête à ce degré, ne le comprenant pas, et le pratiquant moins encore. C’est le silence du néant. Il est plus héroïque que le silence de la mort.

Sœur Marie-Aimée de Jésus
Les douze degrés du silence

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