Zabou the terrible

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A travers les mers de si...

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            Voilà trois fois que je recommence ce billet, sans parvenir à un résultat satisfaisant. Comment dire simplement ces derniers jours si marquants ? Et particulièrement trois moments, à la saveur unique ? Je ne puis les dire sans tomber dans un récit creux, bavardage futile qui manquerait l’essentiel.

 

            De cet enterrement de mardi matin où, alors que son petit-fils – que je n’avais jamais rencontré mais dont j’avais tellement entendu parler – venait de m’émouvoir jusqu’aux larmes « vous savez, elle vous aimait beaucoup, beaucoup », j’étais chargée exceptionnellement de dire avec toute ma foi et toute mon humanité l’espérance chrétienne. « Réconfortez-vous »… Prendre ma place de croyante, de chrétienne, pour elle, pour eux. Délicatesse, beauté, prière et, je dois l’avouer, émotion.  À Dieu, si douce madame S.

 

            De ce dialogue impromptu de mardi en fin d’après-midi, venu de nulle part et pourtant de si loin. Paroles échangées en se voussoyant, d’une jeune étudiante newbie athée à son aînée… la foi, pourquoi ? Impertinence de la question, incongruité du lieu mais véracité d’une recherche tâtonnante qui peinait à se dire : tout y était. Sourire du cœur en filigrane.

 

            De cette veillée d’action de grâce de mercredi, avec mes petits (et mes grands). Dire merci, tous tournés vers le Seigneur, prier ensemble, se retremper dans ce fabuleux pèlerinage vécu ensemble pour en vivre encore, et toujours. Et la vivre un 12 mai, date si particulière pour moi, et certaine personne qui était à ma gauche. Avec le cœur toujours plus en liesse pour cette expérience de marche ensemble si particulière qu’est le parrainage, surtout d’un ami, d’un frère ; et de tout ce qui a pu en découler depuis trois ans, pour lui, pour moi. Quelques jours après l’anniversaire de confirmation d’un autre filleul, et pas loin géographiquement d’un autre…. Le Vent soufflait bien fort, prenant des allures de Pentecôte à la veille de l’Ascension : c’était simplement fort beau.

 

 

            Tout cela, vous comprenez bien que je ne saurais le raconter avec justesse…. j’ai simplement un cœur qui chante des actions de grâce à travers la surcharge de travail, à travers les mille sollicitations surnuméraires auxquelles je sais si mal dire non et à travers ces impondérables auxquels nul n’échappe.

 

Mais dire, et redire, merci à Toi, là-haut, malgré mes yeux cernés, malgré ma lassitude, Te redire ma joie, ma confiance, Te chanter mon Alléluia, cela valait bien un billet…. « pour le porter jusqu’aux extrémités de la terre » !

 

Commentaires

1. Le samedi, mai 15 2010, 00:29 par Tigreek

Bravo, et merci... de nous donner aussi des mots pour dire merci ! ;)

(sinon, c'est terriblement technique et ennuyeux, mais tes liens internes sont dans les choux : manifestement ils ne se font pas correctement quand tu références un article d'une année précédente)

2. Le samedi, mai 15 2010, 23:21 par Zabou

@ Tigreek : zut, zut, zut ! Merci de me l'avoir dit : vais voir ce que je peux faire mais demain, j'ai encore et toujours un oral sur le feu...

3. Le lundi, mai 17 2010, 15:38 par Isabelle

"Viens Esprit Saint
et envoie du haut du ciel
un rayon de ta lumière
(...)
Dans le labeur le repos"

D'actualité?
;-)

4. Le mercredi, mai 19 2010, 01:38 par Zabou

@ Isabelle : je ne vois vraiment pas de quoi tu veux parler ;-)

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