Zabou the terrible

Aller au contenu | Aller au menu | Aller à la recherche

Ces heures sombres de la nuit...

On peut suivre via Facebook aussi !

 

« Ces heures sombres de la nuit où l’on croit tout perdu » : j’ai tant de fois écrit cette phrase cette année sans l’avoir vraiment vécue…

 

Il était 3h et quelques poussières d’étoile, l’heure sombre entre toutes, quand le téléphone sonna. Cette sonnerie insupportable qui vient déranger le sommeil, et plus insupportable encore lorsque l’on voit s’afficher « Portable papa » sur l’écran et que l’on comprend soudain que ce n’est pas une simple erreur dont on pourrait se venger en poussant une gueulante. On pressent… pas envie de répondre. On pressent, on sait en décrochant ce qui va être dit, qu’il y aura une rupture, on veut ralentir le temps… et la nouvelle tombe, inattendue, triste, lugubre, de la voix rauque paternelle. C’est le cœur qui hurle de douleur : la ville dort et l’un des miens s’est endormi dans l’espérance de la résurrection.

 

Si je ne peux empêcher à mes yeux de se noyer, pour moi qui ne dors plus il devient temps de me tourner vers Celui dont la Pâque a ouvert un chemin inédit et est la source de mon espérance.

 

Le cœur en paix, une veilleuse allumée… veiller. Veiller parce que la mort est cet horizon vers lequel nous sommes tous tendus, vers une Rencontre qui nous dépasse. Ne rien savoir mais faire confiance et veiller. Veiller pour que ces heures sombres de la nuit où l’on croit tout perdu deviennent en nos vies ces heures sombres de la nuit où l’on a tout à espérer.

 

            Merci Seigneur, pour cette vie et les nombreuses qu’il a engendrées. Et que les oiseaux qui s’éveillent peu à peu et lancent leur trilles joyeuses vers le ciel pour saluer le jour nouveau s’associent à ma prière. « Que tout être vivant chante louange au Seigneur ». Fin des psaumes, fin d’une vie et, je le crois, ouverture à la Vie.

La discussion continue ailleurs

URL de rétrolien : http://www.zabou-the-terrible.fr/trackback/991

Fil des commentaires de ce billet