Zabou the terrible

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Entre deux...

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Je pensais écrire un billet et en programmer d'autres pour toute cette semaine : le temps a filé entre mes doigts sans que je puisse le faire. Et me voilà en camp, animatrice et assistante sanitaire, double casquette légère et lourde à la fois. 

Et, semi-planquée dans mon infirmerie, nous en sommes à l'accueil des jeunes. Alors j'attends que chacun vienne me donner qui son traitement, qui ses recommandations spécifiques, qui ses conseils, ses craintes... : il faut découvrir, écouter, ouvrir grand yeux et oreilles avec cette fameuse bienveillance si importante. Avec la spécificité que, pour une fois, je n'encadre pas un camp étiqueté "catho" du tout (dur, dur de mettre de côté certaines "habitudes" de prière en équipe d'animation, de chants... et de trouver du temps pour sa prière propre), mais tout de même un camp dont l'origine m'est particulièrement chère, très appuyée qui plus est sur les valeurs humanistes et chrétiennes. 

Tenter de trouver sa place à soi, aussi, dans cette large équipe d'encadrement adultes si disparate pour ne pas être "que" - ainsi qu'un mien cousin - la petite fille d'un certain disparu. Mais l'être tout de même pour faire vivre, pour que vive son héritage non pas dans un simple acte de mémoire, mais gratuitement, au service de ces petits : pour les faire grandir ! 

Commentaires

1. Le vendredi, août 20 2010, 22:08 par Henri

Une Oeuvre doit survivre à son fondateur, bravo d'y participer, je ne doute pas que tu sauras trouver du temps pour toi. PA

2. Le samedi, août 21 2010, 00:52 par Lionel

Le problème est que nous sommes dans une société de malades, chacun a son traitement avant même d'être malade, dans cette société malade c'est le triomphe de la médecine, donc du docteur Knock : "tout bien portant est un malade qui s'ignore" !... le simple fait de manger, sinon de se nourrir, est devenu un acte quasi-médical, déjà tout petit on avait changé à la cantine les rillettes de mes bons grand-parents contre des carottes râpées, ce jour-là j'ai vraiment compris que le monde avait changé, les choses n'ont fait que s'aggraver depuis, aujourd'hui on consomme bio, ce label d'épouvante dont le moindre produit se trouve paré, la marque du démon est partout, sauf sur mes bières, pour combien de temps ?...

... aujourd'hui chacun a son traitement, avant même les médicaments, sous forme de 'nourriture' ou de boissons plus ou moins énergétiques pour les 'sportifs' que nous sommes tous, en tant que grand sportif de l'écriture j'ai la mienne, recommandée par Sainte Hildegarde qui préconise la bonne levure de bière, que l'on ose même vendre en capsules, j'ai décapsulé la mienne, il est temps de me soigner aussi !

Lionel
(entre deux bières)

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