Aux poètes du theatrum mundi
Par Zabou le vendredi, décembre 10 2010, 17:40 - Lien permanent
« Ce qui permet de voir comment l’auteur ne se dit pas au théâtre, mais écrit pour qu’un autre parle à sa place. » (Anne Ubersfeld, Lire le théâtre I)
Douceur du livre théorique qui confine au spirituel, qui sonne comme une invitation à un apprentissage :
Non seulement à laisser notre plume, nos écrits, s’emplir du Verbe mais bien plus encore à le laisser illuminer notre vie ;
Invitation à l’écrire, cette vie, à la jouer, à la donner pleinement pour qu’elle s’inscrive comme un poème, particulier, unique ; pour qu’elle devienne comme une œuvre d’art que nul autre ne saurait jouer dans ses infimes nuances : tout simplement pour qu'elle soit une vie qui résonne la Sienne dans l’immense theatrum mundi.
Commentaires
"l’auteur ne se dit pas au théâtre, mais écrit pour qu’un autre parle à sa place"
En effet, belle manière de comprendre la façon dont Dieu se rend présent dans le monde !
Invitation à mettre en scène sa Parole, à nourrir notre coeur d'un dialogue constant avec Lui, à jouer notre rôle enfin, à donner "à voir" et "à regarder".J'aime beaucoup ta métaphore Zabou.
C'est profond et très juste... Merci Zabou !
... comme quoi la théorie littéraire, ça mène à tout