Zabou the terrible

Quand vous lirez ces lignes, cela fera un peu plus de 48h que je serai en retraite et il me restera un peu plus de 48h à y passer chez ces chers moines vivant en bord de Loire. (Retraite studieuse hein… avec les bouquins d’agrégation dans ma besace !)

Je pourrais tabler sur tel ou tel événement, prévoir mon état d’esprit à mi-parcours à l’avance : non, il n’en est rien tant ces temps passés en tête-à-tête Dieu et moi sont imprévisibles. Parfois, il ne s’y passe rien de grandiloquent, parfois, au contraire, il s’y passe ces événements qui changent une vie dans toute sa profondeur : mais tous, j’en suis certaine, me modèlent peu à peu à être ce que Dieu m’appelle à être.

La 1^ère fois que je débarquai là-bas, c’était il y a presque sept ans. Je ne savais alors pas que cela allait être le début d’une grande histoire… Au moment d’y partir une nième fois, je m’amuse à constater combien un lien d’amitié s’est formé avec une communauté, dans quelle mesure ce que j’ai vécu là-bas m’a fait grandir au fil des années et à quel point un chemin s’est tracé, parcouru par mon pas, pleutre d’abord puis désormais décidé, toujours épaulé par un moine de cette communauté.

S’il m’est arrivé de me prendre des « claques spirituelles » là-bas, d’y connaître de sombres doutes, je sais pourtant qu’avant tout, j’y serai le cœur en action de grâces, en train de respirer, de m’abreuver ce mardi soir et…

… Trêve de blabla, ce billet programmé n’était là que pour vous dire que, seule avec Dieu, j’y serai aussi avec vous tous dans l’Amour du Seigneur. Par la prière.