Zabou the terrible

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Qui a envie d’être aimé ?

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Une dissertation de 7h vidant suffisamment le crâne pour savoir qu’il sera impossible de faire autre chose de sa soirée, mes pas me guidèrent hier au soir dans un cinéma parisien.

 

Ce film, j’avais prévu d’aller le voir parce que tous les « réseaux » catho en parlaient. Je n’ai pas lu le livre de Thierry Bizot, Catholique anonyme mais il m’est déjà arrivé d’aller lire son blogue (c’est par ici. Ah ben, en plus, il cite du Madeleine Delbrel !) : j’y suis allée sans a priori avec toutefois en tête le très beau dernier billet de Polydamas écrit suite au film.

 

Je souscris assez à son point de vue que le film toucherait peut-être plus facilement les non-croyants que les croyants… mais viendront-ils voir ce film catholique et de surcroît si ordinaire ?

 

Ordinaire, oui. Car ce film n’a rien d’extraordinaire parce qu’il vient révéler, simplement, l’irruption de Dieu dans une vie, par petites touches dans le cas du héros. Oh, rien d’une transcendance massive qui vient vous assommer, mais tout, au contraire, une douceur paternelle, venant rencontrer l’être humain là où il en est dans sa propre recherche. Et, quand la grâce s’insinue en vous, que cela soit ainsi ou brusquement, tout bascule : un peu, beaucoup, passionnément, à la folie même…  et c’est justement là que réside l’extraordinaire ici.

 

Extraordinaire d’un amour fou.

 

Extraordinaire d’un homme qui prend conscience qu’il est aimé et qui, orateur éprouvé, n’en sait plus que balbutier, ému, renversé devant un mystère d’amour qui le prend au plus profond de lui et lui révèle tant sa fragilité que son humanité.

 

J’ai tout particulièrement apprécié les deux scènes de la chapelle, où le héros entrouvre la porte et se retrouve en face d’une statue du Christ qui le regarde.

 

J’ai aimé cette scène parce qu’elle redit l’Essentiel, à chacun d’entre nous :

 

Dieu est là, il te suffit de pousser la porte pour l’accueillir.

Il t’aime, Il t’attend, quand tu veux.

Chaque jour, si tu le veux. 


Commentaires

1. Le lundi, février 21 2011, 07:23 par Isabelle

Pas encore vu...
Bonne journée!

2. Le lundi, février 21 2011, 17:49 par Anne-Claire

Pas encore arrivé jusqu'ici non plus...
J'ai écouté le bonhomme en itw et son parcours retient forcément l'attention... Quand tant d'autres vivent leur chemin de foi tout discrètement, plus invisibles, lui est le 'converti visible'. Chacun sa route, et on ne sait jamais, la sienne peut en croiser d'autres...

3. Le lundi, février 21 2011, 19:46 par Corine

Bon, tu m'as VRAIMENT donné envie d'aller le voir,ce film...je vais bien trouver un moment cette semaine où mon cerveau vidé ne pourra faire autre chose que d'aller au ciné ;-)

4. Le lundi, février 21 2011, 23:16 par Zabou

Juste un film ordinaire, hein... mais j'aime ce qu'il signifie ! :-) 

@ Corine : ben, sinon, je te passe un sujet de dissert en 7h si cela peut t'arranger pour vider ton cerveau, hein.. ;-) 

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