Zabou the terrible

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Clique, vis et vois !

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J’aime particulièrement les textes de ce 2ème dimanche de Carême. Tous, de la 1ère lecture à l’Evangile, ils viennent me toucher à leur façon : ils sont de ceux qui, actuellement, viennent systématiquement frapper à la porte de mon cœur, alors que d’autres me trouvent plus froide, plus habituée, un peu blasée même peut-être, avant qu’un jour, je l’espère, ils viennent se et me ranimer.

 

         La transfiguration, en particulier, ça m’a toujours semblé curieux. Tous les ans, je la redécouvre, je l’écoute, je la déguste puis la rumine : pourtant elle m’interroge toujours car je ne la comprends pas vraiment. Cette année, je ne sais pas pourquoi, j’ai songé avec amusement à cet encart découvert hier sur ma boîte gmail :

 

Jésus aurait-il donc cliqué sur le lien pour être transfiguré ?


J’ai du mal à imaginer tant Jésus super-héros doté d’un pouvoir d’invisibilité, que Jésus qui paraitrait seulement pour triompher d’une manière visible, éclatante, indiscutable. Pas le genre du garçon, du Seigneur de la Maison : on y cultive l’humilité et la liberté de Père en Fils. Spécialité maison et c’est encore meilleur les deux mêlées.

 

             Le clic pour devenir visible, je le lis plutôt non pas du côté du Christ mais du mien, pour apprendre à Le voir : mon chemin de Carême et, même, mon chemin de vie. Dieu là, présent, mais que je ne sais pas toujours apercevoir. Une quête. Pas dans l’immédiateté du clic et de l’internet mais dans le chargement parfois long d’une fenêtre lumineuse, le réseau étant encombré par mes diverses résistances et frayeurs.

 

C’est un clic de rien, un Carême de pas grand-chose mais il s’agit tout de même de laisser apparaître le Christ au travers de notre regard sur le monde, sur nos frères, sur notre vie. C’est un clic-conversion dont la lenteur flagrante me fait parfois pester contre moi-même.

 

C’est un clic-transfiguration. Pour qu’à mon tour, une hypothétique journée, un printemps, je sache lever les yeux avec tellement d’amour que, partout, je ne saurais plus voir que « Jésus seul ».

 

Commentaires

1. Le lundi, mars 21 2011, 15:46 par Nitt

Très jolie méditation Zabou. Merci.

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