Comme un enfantement
Par Zabou le jeudi, mars 24 2011, 01:09 - Lien permanent
Les mois filent, ou défilent, je ne sais.
Le présent est brumeux et stressant,
Et l’avenir forcément quelque peu angoissant.
J’ai pourtant aux commissures des lèvres un improbable sourire,
Une joie née et grandie insensiblement dans les recoins de mon cœur,
Qui affleure au fil des mois, si curieusement profonde,
Qu’elle produit, au-delà de moi, un chant qui bourgeonne à la naissance du printemps.
Car ces mois sont tout de même beaux et grandissants…
Parce qu’ils dessinent, chaque jour, malgré tout, un peu plus l’empreinte de l’être ;
Qu’ils marquent des chemins pris,
Parcourus alerte ou hésitante selon l’heure,
Mais orientant un peu plus à chaque instant mon pas vers ma vie propre.
Mois de croissance, mois qui blessent et font grandir tout ensemble...
Pour eux comme pour le reste,
Reçois, Seigneur, en ce jour, ma prière et mes mercis :
Qu’ils « s’élèvent devant Toi comme l’encens »
Et mes mains aussi, pour l’offrande,
Non seulement du soir mais, avec, de chaque aurore.
Commentaires
Puis je ajouter mon merci ??
Les mots défilent sur l'écran et le sourire point à mes lèvres... C'est beau le printemps
" La toute puissance de l'Amour respecte toujours la liberté de l'homme ; elle frappe à son cœur et attend sa réponse avec patience."
(Benoît XVI à l'Angélus de Dimanche)