Catéchèse au gré du vent estival [ou d'un w-e entre Bec-Hellouin et Lisieux]
Par Zabou le mardi, juillet 19 2011, 00:49 - Lien permanent

Il est des circonstances où la vie nous apparaît telle une paroi raide, lisse, sans prises - assez effrayante, il faut bien le dire : quelle voie emprunter pour atteindre le sommet ? Ou, tout au moins, pour avancer, un peu ?
Troublé dans ses rêves de hauteur, à apercevoir des ouvertures trop lointaines pour ses pauvres moyens, le regard se perd, se trouble et apprend à redescendre.
En bas ? Non, redescendre à sa hauteur, juste, certainement, avec plus de profondeur.

Commentaires
De bon matin, Corine passe et sème son sourire
Pour avoir un peu l'expérience de la grimpette, la paroi paraît lisse surtout quand on a le nez dessus, et qu'on galère pour poser ses pieds et ses doigts. D'où l'importance de celui qui assure, en bas, qui tient la corde pour nous empêcher la chute fatale, et qui a le recul pour nous conseiller : "à ta main droite, juste au dessus de ta tête, il y a un petit graton...". Etrange renversement de situation, à ce moment-là ce n'est pas celui qui est le plus haut qui a la meilleure vue...
Et puis, prendre le temps de l'observer cette paroi, trois pas en arrière, pour, au regard d'après, paraitre juste moins âpre, moins haute...
et hop, moi aussi, ce matin, je souris avec vous
Et repartir forte de ses expériences, bonnes ou décevantes , exaltantes ou banales; l'expérience est une valeur aussi indispensable que le savoir, mais elle est aussi longue à acquérir.
PS: en 1959 ,j'avais pris la même photo de la tour de Bec-Hellouin , sans doute ne sommes-nous pas les seuls.
Evidemment, avec les photos, le ton change... (Oui parce que parfois, au boulot par exemple, je ne vois pas les images de ton blog...) Du coup, j'aime d'autant ta conclusion
:)