Zabou the terrible

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« Si tu savais le don de Dieu… »

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« Si tu savais le don de Dieu… »

Moi, je vous le dis tout net : je ne sais pas le don de Dieu.

Il est immensité, ce don ;

Il est folie, ce don, folie si grande que ma pauvre vie sera bien insuffisante pour le comprendre mais n’aura pourtant de cesse de le recevoir et de l’accueillir, au mieux ou le moins mal possible.

Parce que je sais, parce que je crois qu’il est Vie, ce don.

Mais le « savoir »… ? Mais le « connaître » ?

 

 

« Si tu savais le don de Dieu… », pourtant, me dit le Christ

Aujourd’hui, j’ai envie de mettre cette phrase et le don de Dieu en relation avec les JMJ car, comme il fut écrit par ailleurs, les JMJ, c’est une histoire de rencontres et de Rencontre.

 

Les rencontres, lors des JMJ, elles sont internationales, venant nous surprendre, nous faire sourire, nous faire prier avec ce voisin qui prie différemment et en même temps tout pareil que moi. Rencontres d’Unité en Celui en qui nous sommes appelés à n’être qu’Un.

Rencontres venant même nous rafraîchir, concrètement ; comme ces jeunes du Pérou qui nous offrirent, lors d’une incursion en territoire normand à Cuatro vientos, une infusion aux herbes de leur pays. Et puis, surtout, nous rafraîchir en profondeur par cette Joie vue, lue, vécue, partout. Alegria !

Alegria : quel grand et beau mot de ces JMJ !

Je crois, je suis sûre, qu’il est une bribe, intense, de ce don de Dieu.

 

 

« Si tu savais le don de Dieu… » me redit encore le Christ, insistant.

Don de ces enseignements, de ces homélies frappantes…

Don de ces phrases si simples et si lumineuses dont notre pape a le secret, comme celle-ci : « Recherchez surtout la Vérité qui n’est pas une idée, une idéologie ou un slogan, mais une Personne, le Christ, Dieu Lui-même venu parmi les hommes ! »

 

Et aussi dons plus humbles mais à ne pas négliger de ces petits échanges au sein de nos groupes les plus locaux, à valeur de véritables pépites :

Entendre ces plus jeunes lors des temps de réflexion donner inopinément une phrase qui était celle que j’attendais, que je cherchais juste à ce moment-là, au fond de moi, alors même qu’ils ne le savaient pas. Et s’émerveiller de leurs mots, de leurs réflexions, de leurs avancées…

Partager avec mes amis ces quelques mots qui ne s’arrêtent pas à la surface de l’âme mais viennent s’ancrer au plus profond.

Avoir cette conversation inattendue à la porte du car avec notre chauffeur athée, dans la joie et la confiance.

Ou encore échanger à l’improviste et pourtant tellement en profondeur avec mon voisin d’un trajet du don de Dieu dans nos vies respectives avec une sincérité et une simplicité peu communes ; puis en rendre grâce.

 

Ce ne sont que des exemples saillants de ma relecture de ces JMJ.

Ce que j’y vois, c’est qu’à chaque fois, Dieu était là.

Se donnant, bouleversant tout comme Il sait si bien le faire : non pas dans le fracas de cette foule mais dans ses individualités, apprenant à Le reconnaître, à Le cueillir et à L’accueillir.

 

Le don de Dieu, je ne le sais pas, je n’en connais que des petits ruisseaux…

Mais j’en ai bu encore un peu, un peu plus, pendant ces JMJ et je veux croire que ce don de Dieu pour chacun d’entre nous deviendra en nous, depuis ces filets d’eau vive recueillis, « source jaillissante pour la vie éternelle ».

 

 

Jésus lui répondit : « Si tu savais le don de Dieu, si tu connaissais celui qui te dit : 'Donne-moi à boire', c'est toi qui lui aurais demandé, et il t'aurait donné de l'eau vive. »

Elle lui dit : « Seigneur, tu n'as rien pour puiser, et le puits est profond ; avec quoi prendrais-tu l'eau vive ? Serais-tu plus grand que notre père Jacob qui nous a donné ce puits, et qui en a bu lui-même, avec ses fils et ses bêtes ? »

Jésus lui répondit : « Tout homme qui boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l'eau que moi je lui donnerai n'aura plus jamais soif ; et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui source jaillissante pour la vie éternelle. »

 

Jn IV, 10-14

 

 

Merci à Camille C. pour cette photo, saisissant l’auteur de ce blogue, exténuée, en pleine quête d’eau… peut-être pas toujours vive mais au moins fraiche ! ;-) 

 

P.S. : Le titre de ce billet est d’un des prêtres de ma paroisse qui a pris l’habitude de me saluer de temps à autre non d’un bonjour mais d’une parole d’Evangile, jouant alors pleinement son rôle d’ « Ancien » (pas du désert) auprès de moi ! Cette salutation, accompagnée d’un grand sourire, juste au retour des JMJ, prenait alors particulièrement sens !

 

Commentaires

1. Le jeudi, septembre 1 2011, 08:27 par Tigreek

J'aime beaucoup l'anecdote du post scriptum :)

... et le reste aussi ! J'espère... Non, je sais que les petits ruisseaux vont se multiplier, continuer à irriguer la terre de notre société qui est bien assoiffée, plus qu'elle ne voudrait le croire !

2. Le jeudi, septembre 1 2011, 12:48 par Nitt

Euh... Comment trouver un commentaire à la hauteur d'un tel billet ?
En te remerciant pour ce partage, et en plussoyant Tigreek avec qui je suis tout à fait d'accord !

3. Le jeudi, septembre 1 2011, 15:29 par Anne-Claire

merci Zabou...

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