Zabou the terrible

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Amen-rissage en douceur

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Je n’étais pas bien loin,

Mais cela ne voulait pas dire que je n’avais aucun chemin à faire.

J’étais toute proche, proche de chacun,  

Mais cela ne voulait pas dire que je n’étais pas ailleurs.

 

Retraite, Re-traire, se retirer

Temps de pause…

Difficile de faire comprendre ce drôle de temps à qui ne connaît pas,  

Ce temps où l’on ne fait rien - enfin, pas grand chose,

Mais où l’on est incroyablement occupé.

 

Difficile à dire et à décrire tant il ne s’y passe rien en apparence, et tant dans les profondeurs :

C’est que, ce temps qui se prend à la foi(s) hors et dans le temps, il touche au plus intime de nous.

 

Une retraite, c’est un temps de re-création pour le sale gamin que nous sommes trop souvent, portant nos égratignures et les blessures infligées à l’autre comme autant de piteux trophées.

Mais une retraite, ce n’est pas une fuite face à celles-ci, c’est plutôt chercher la paix en les regardant toutes avec le regard du Seigneur, et, surtout, Le laisser nous regarder... Avec Amour. 

 

Une retraite, c’est jouer le jeu de la transparence de l’amour dans les opacités de nos vies

Une retraite, c’est accepter ces règles du jeu un peu folles où se perdre, c’est (tout) gagner, dans le jeu ineffable et fabuleux qui s’appelle la Vie.  

 

Ce sont simplement quelques heures privilégiées de disponibilité pour laisser le Seigneur nous modeler, nous travailler, dans un cœur à cœur désiré, un peu plus soutenu, un peu plus voulu.

C’est Le laisser dénouer peu à peu tous les nœuds bloqués de nos vies, pour que la corde file et ose aller au large, un peu plus, chaque fois plus, toujours plus.

 

Une retraite, en fait, c’est hyperactif à l’intérieur…

… Pour que cela se vive à l’extérieur !

 

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