Zabou the terrible

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Ave

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Mystère de nos vies, mystère de nos morts…

Que Te confier Seigneur ce soir étrange sinon, un peu de l’un, un peu de l’autre ?

 

Eclats rayonnants de ces vies-ci ;

Tellement joyeuses, bruyantes, éclatantes !

 

Extinction de cette vie-là, d’un de mon sang :

De ces traits si marqués par la maladie ;

De ces mains si belles et virtuoses courant sur le clavier de l’orgue…

 

Souvenir particulier d’un soir dans une vieille église romane à écouter l’orgue où il jouait accompagnant une chorale quasi-entièrement familale chantant l’Ave verum corpus : frisson d’une rare sensation d’unisson, d’unité.

Et voir, ce soir, ces mails se succéder dans notre mailing-list familiale pour aussi dire « unité » au sein d’une famille beaucoup trop souvent éclatée.

 

Et chez moi, ce soir, à genoux, tendre les mains,

Mes pauvres mains nues, comme toujours ;

Pour mettre tous ceux-là, ces vies, cette mort, dans ma prière devant Toi ;

Parce qu’en Toi, tout est unifié ;

Parce qu’en Toi tout est Vie.

Ave verum Corpus

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