Ave
Par Zabou le samedi, octobre 8 2011, 22:33 - Lien permanent
Mystère de nos vies, mystère de nos morts…
Que Te confier Seigneur ce soir étrange sinon, un peu de l’un, un peu de l’autre ?
Eclats rayonnants de ces vies-ci ;
Tellement joyeuses, bruyantes, éclatantes !
Extinction de cette vie-là, d’un de mon sang :
De ces traits si marqués par la maladie ;
De ces mains si belles et virtuoses courant sur le clavier de l’orgue…
Souvenir particulier d’un soir dans une vieille église romane à écouter l’orgue où il jouait accompagnant une chorale quasi-entièrement familale chantant l’Ave verum corpus : frisson d’une rare sensation d’unisson, d’unité.
Et voir, ce soir, ces mails se succéder dans notre mailing-list familiale pour aussi dire « unité » au sein d’une famille beaucoup trop souvent éclatée.
Et chez moi, ce soir, à genoux, tendre les mains,
Mes pauvres mains nues, comme toujours ;
Pour mettre tous ceux-là, ces vies, cette mort, dans ma prière devant Toi ;
Parce qu’en Toi, tout est unifié ;
Parce qu’en Toi tout est Vie.