Aux tons d’automne
Par Zabou le dimanche, octobre 9 2011, 15:59 - Lien permanent
« Une éternité de beau temps pèse aux membranes closes du silence, et la maison de bois qui bouge, à fond d’abîme, sur ses ancres, mûrit un fruit de lampes à midi
pour de plus tièdes couvaisons de souffrances nouvelles. »
Saint-John Perse, Poème à l’étrangère
Automne ;
Dépouillement progressif des teintes visibles ;
Retour progressif vers le plus intérieur où le Froid touche moins :
Couvaisons de souffrances, couvaisons de joies, ou, peut-être plus justement, tout simplement, de tout ce qui sera…
Commentaires
Il est au programme?
@Isabelle : eh non ;-)
C'est bien pour cela que j'aime l'automne, et l'hiver davantage encore: pour le retour vers le plus intérieur... et que j'aime ta photo!
Plus de 'couvaisonS' de souffrances que de 'couvaison' de joies ?...
Elle est belle cette photo, une telle chapelle ne doit exister qu'au fin fond de la province normande, ai-je songé, dans l'une de ces églises oubliées où tu poses ton vélo contre un muret de vieilles pierres, où tu sais trouver la clef entre d'autres vieilles pierres, entrer sans trop faire grincer la porte d'un autre âge, t'agenouiller dans la pénombre du clair-obscur...
J'avais même l'impression de la connaître, de la reconnaître, elle me rappelait tant celles de Saint Pierre de Montmartre, les deux petites chapelles de part et d'autre du chœur de l'église, cette église de l'ancienne abbaye de Montmartre, la chapelle des fonts baptismaux, à droite, celle de ta photo, et la chapelle du Saint Sacrement, à gauche, celle où je vais parfois...
http://www.patrimoine-histoire.fr/i...
... au temps d'automne notre cœur se serre en te lisant.
@ Corine : à chaque saison ses joies !
@ Anne-Claire : Hein, quoi, comment, que dis-tu ? (merci !)
@ Lionel : Bravo ! Mais que ton coeur ne s'en serre point trop pour autant ! :-)