Zabou the terrible

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Hé, dis To(to), c'était comment les JMJ ?

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A la demande d'un prêtre de ma paroisse, je me suis frottée au si délicat exercice de l'édito de feuille paroissiale... pour y causer JMJ, bien sûr ! J'ai déjà pas mal parlé de ces dernières ici même alors je ne vous apprendrai rien de neuf mais, vu qu'il commence à faire froid et que l'on reste moins longtemps dehors, je me suis dit que cela vous ferait un peu de lecture pour votre dimanche après-midi. Je vous le copie-colle donc ici : eh oui, Zabou, elle pense à vous ! ;-) 

Les JMJ aux Quatre Vents de l’Esprit

 

C’était une fête, un rendez-vous aussi joyeux que coloré de jeunes du monde entier venus proclamer ensemble une même Foi, à la source de leur Joie.

 

C’était une soif, une soif ardente sous le soleil madrilène : celle des corps, mais aussi celle des âmes, cherchant à s’abreuver d’Eau vive.

 

C’était une catéchèse, une catéchèse vivante : tant par les enseignements reçus que par ceux du quotidien, dans la vie fraternelle avec des amis, des frères, avec qui les échanges se faisaient incroyablement profonds, confiants.

 

C’étaient un peuple et une terre qui devenaient pour nous terre d’accueil, pour nous qui n’avions d’autre privilège que celui de partager avec eux ce si beau nom de chrétien.

 

C’était un week-end final à plus d’un million de jeunes ;

C’était une tempête sur le si bien nommé aéroport de Cuatro vientos, venue tout perturber pour finalement nous marquer durablement ;

C’était une explosion de joie sous la pire des pluies qui se mua soudain en silence le plus profond, le plus dense, le plus amoureux : tous tournés vers le Seigneur dans l’Eucharistie.

 

C’était, simplement, une Rencontre au goût ineffable…

 

Alors raconter les JMJ se transforme en exercice périlleux, tant le récit de vacances insipide est impossible pour ce qui est avant tout expérience savoureuse de vie en Christ.

 

Quant aux fruits de celles-ci, ils seront sans doute difficiles à discerner, ne tenant pas au bruit d’une foule en liesse, mais à ces regards ouverts, à ces sourires rayonnants du retour laissant transparaître un travail en profondeur, un modelage discret du cœur, une ouverture à un Autre que nous sommes partis chercher et que nous n’aurons jamais fini de découvrir.

 

Isabelle

 

(P.S. : pour découvrir quelques images de ces 10 jours vécus sous le soleil d’Espagne et du Christ et rendre grâce ensemble, les JMJistes vous convient à les rejoindre à la paroisse le vendredi 4 novembre prochain à 20h !) 

P.S. 2 : le calembour en titre de ce billet est absolument catastrophique, non ? 
 

Commentaires

1. Le dimanche, octobre 9 2011, 23:29 par David

la classe. comme ça? un billet et paf un édito paroissial? La classe, je dis ;) (et merci) et PS2nonenfinunpeuouimaiscestpasgrave

2. Le lundi, octobre 10 2011, 08:16 par Tigreek

Wow ! Joli :)
Merci !

et tu as oublié "C'était une organisatrice enthousiaste qui préparait son groupe à cette Rencontre depuis un an, qui s'est démenée dans tous les coins pour que chacun puisse profiter à fond de ce voyage mémorable, et qui en est revenue encore plus allumée..." ;)

3. Le lundi, octobre 10 2011, 23:59 par Zabou

@David : et paf le chien, ouais...  Nan, mais tu comprends, vu que je ne suis pas tentée par l'homélie online, faut que je me rattrape sur autre chose ! (Et merci à toi pour les idées et le soutien lors de mon unique soirée de rédaction ! ;-)) 

@Tigreek : wouah, comme tu as fait ? Tu as un virus pour t'introduire dans le fichier ? ;-)