Zabou the terrible

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Nocturne, sans autre raison que

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Pensantes journées laborieuses

Et longues soirées de travail ;

Planning qui commence à se charger, un peu trop ;

Course qui commence à se lancer, un peu vite…  

 

Ne plus avoir – du tout – mais prendre le temps.

Prendre le temps, chaque soir,

malgré le tas diffus sur le bureau, de bouquins, de paperasses ;

Chaque soir, malgré ces mots en attente ici ou là,

Prendre le temps, prendre ce temps.

 

Tout couper quelques instants,

S’asseoir par terre, bible en main, ouverte.

 

Doucement, en savourer quelques versets, puis se taire.

Intensément, profondément…

Silence d’oraison,

Silence de raison.

 

Sans vraie raison... et pourtant !

 

Ne rien entendre mais écouter,

Ne rien voir mais regarder,

Ne rien dire mais parler, remercier, voire crier :

Tout, oui tout, Lui confier.

 

Simple, mais essentiel, mais vital « commerce d’amitié »

Avec la Source et le But de chacune de nos journées.

 

Commentaires

1. Le mercredi, octobre 19 2011, 10:24 par Henri

Tu es sur le bon chemin, Bon courage P A.

2. Le jeudi, octobre 20 2011, 00:41 par Nitt

Tout comme, au plus fort de mes études alors que le temps semblait fuir, je prenais le temps de la messe quotidienne.
On ne le voit pas de prime abord, mais cela porte tant de fruits !

Bon courage dans ta course commençante !

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