Zabou the terrible

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Avoir à voir, pour être

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 Les jours se réduisant de plus en plus, les nuits s’allongent en conséquence et l’obscurité gagne alors sensiblement du terrain. L’hiver s’y prépare doucement, à travers les premiers frimas embrumés de l’automne : l’occasion d’une petite « étincelle » pour y voir plus clair, sur un regard, un simple regard ? 

 

« Je ne suis pas chrétien aussi longtemps que je proteste – aussi longtemps que je pense en mon intime que je n’ai rien à voir avec cet homme et qu’il n’a rien à voir avec moi (cf. Mt 26, 69-74). Je deviens chrétien lorsque je réalise et que je confesse que cet homme me "regarde". Non pas seulement l’Homme, dans sa divinité, mais l’homme – cet homme, ille homo (Jn IX, 11), ecce homo (Jn XIX, 5) – dans sa singularité absolue et inévitable. Car l’homme Jésus, l’homme d’avant Pâques, déjà, me "regarde" et a bel et bien à voir avec moi, comme j’ai à voir avec lui, et c’est là ce qui, dans la foi que j’ai en lui, est proprement touchant, au sens du terme le plus éloigné de la mièvrerie. »

 

François Cassingena-Trevedy, Etincelles III, p. 272.

 

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