Christe Lux mundi qui sequitur Te…
Par Zabou le jeudi, décembre 29 2011, 21:31 - Lien permanent
Ne trouvez-vous pas qu’il est beau que Noël et sa joie qui se décline en octave tombent en cette période hivernale ?
Dans les soleils rasants des hivers ;
Dans ces brumes matinales si épaisses qu’elles peinent à se lever ;
Dans ces crépuscules si étrangement flamboyants…
La Parole s’accueille différemment ;
Et la Lumière « qui éclaire les nations » se reçoit avec gratitude en nos nuits.
« Mes bien aimés, ce que je vous écris n'est pas un commandement nouveau, mais un commandement ancien que vous aviez dès le début. Ce commandement ancien, c'est la parole que vous avez entendue.
Et pourtant, ce commandement que je vous écris est nouveau, il l'est vraiment en Jésus et en vous, puisque les ténèbres sont en train de disparaître, et que déjà brille la vraie lumière.
Celui qui déclare être dans la lumière et qui a de la haine contre son frère est encore maintenant dans les ténèbres. Celui qui aime son frère demeure dans la lumière, et il n'y a pour lui aucune occasion de chute.
Mais celui qui a de la haine contre son frère est dans les ténèbres : il marche dans les ténèbres sans savoir où il va, parce que les ténèbres l'ont rendu aveugle. »
Extrait de la 1ère lecture de ce 5ème jour en l’octave de la Nativité, I Jn II, 7-11
Commentaires
A ces belles descriptions enchanteresses il me semble reconnaître la campagne...
A Paris, loin de ces visions oniriques, quasi iréniques, les brumes matinales aussi peuvent être épaisses, notamment après une soirée de
fêteveillée de prière, en ces temps chargés despiritueuxspiritualité partagée !... pardon !... il est vrai qu'à Paris on a davantage tendance à être ironique qu'irénique, hélas !
J'ai posté ce billet tout juste de retour en région parisienne : pour garder encore un peu la saveur de ces belles visions ;-)