Zabou the terrible

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Cœur en vrac

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A toi.

 

Je ne saurai jamais te dire combien je t’aime

Je n’ai jamais été adroite avec ces choses-là : je suis une pudique, une timide… et, même quand tu étais petite, j’avais du mal à te prendre dans mes bras tant la maladresse inopinée me fait peur.

Je me console comme je peux, en me disant que l’amour, ça ne se mesure pas et en tentant, surtout, de te le dire en vivant, simplement, dans le partage de nos rires et de bribes causées de nos vies.

 

Tu es jeune, toute jeune ;

Tu es belle, tellement belle !

 

Mais tu es aussi toute frêle,

De plus en plus.

Et tu es devenue toute pâle…

Et de plus en plus.

 

La joie qui naissait sans cesse dans les recoins de ton visage et rayonnait si loin se fait chaque jour plus rare : tu souffres.

 

Douloureuse situation…

Mots impuissants…

Pauvreté…

Oui, une fois encore :

Une fois que j’aurais aimé ne pas connaître.

 

Et toujours ces mains,

Toujours ces mains nues, trop nues, juste nues,

Qui te serrent les épaules, qui aimeraient te fortifier,

Ces mains nues, ces mains tendues vers le ciel 

- Silencieuses puisque la souffrance n’est que cri -

Ces mains nues, ces mains tendues du cœur qui supplie,

Ces mains, mes mains, offertes pour te donner un peu de cet Amour-là.

 

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