Passeur d’Il
Par Zabou le samedi, juin 2 2012, 00:33 - Lien permanent
Mots qui n’osent se dire, comme cachés,
Comme venus d’une étrange pudeur ;
Mots provoqués au détour d’une question
Mots qui, soudain, se font anamnèse.
Des paroles du passé,
Aux paroles du présent.
Ce fut hier, et cette parole, oui,
Cette parole-là, que tu m’avais dite
M’avait aidée… en fait,
M’aide encore aujourd’hui à vivre.
Combien, alors, tu fus témoin du Christ pour moi,
Je m’aperçois que je ne te l’avais jamais dit ;
Alors que tes mots m’avaient fait grandir d’un coup
Pas n’importe comment : en Dieu.
Le dire les yeux un peu détournés :
Pudeur de l’âme… sans perte de joie.
Même pas à se dire merci
Mais à se tourner pour prier :
Doxologie…
Eclats furtifs d’action de grâce,
D’émotions souterraines
Vers et par cette source intérieure ;
En silence, rendre grâce ;
Pour l’Œuvre de Dieu aux multiples passeurs.