Zabou the terrible

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Du coeur débordé au coeur unifié

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Cœur débordant en tous les sens

Journées semblables et pourtant si variées…

Tant et tant de choses à Te confier.

 

Pourtant, devant Toi, quand je commence à Te parler ces jours-ci, tout a tendance à s’éteindre peu à peu… je bafouille puis me tais :

 Ami, je ne saurais pourtant succomber avec Toi au bavardage.

Oh, je sais bien que je peux tout Te dire et que Tu m’y invites, que Tu préfères même si Tu connais déjà mon cœur mieux que moi-même mais, du bavardage de surface à toute mon épaisseur humaine, il est parfois difficile de ne pas se sentir écrasé par tout ce qu’il y aurait à Te confier…

Et puis, j’ai à T’écouter ; ou en tout cas à essayer.

 

Tu ne saurais être étranger à tous ces instants de  ma vie ;

A toutes ces rencontres, à toutes ces personnes ;

A toutes ces intentions, à toutes ces attentions ;

A toutes ces questions ; à tous ces engagements ;

Non seulement tu ne saurais y être étranger mais en plus Tu y es pleinement associé.

 

Moi, je ne le vois pas toujours car je ne sais pas toujours Te voir, Tu le sais bien ! 

 

Quand je peine à trouver quoi Te dire quand les jours se font trop pleins,

Je crois qu’au-delà de ces trois mots doux « pardon – merci – je T’aime » que j’aime à Te répéter,

Dans ce silence indispensable de la prière où Tu es là,

Il ne me reste plus qu’à trouver quelques pauvres mots pour transformer tout le reste, pour ramener tous ces instants de vie épars comme autant de brebis perdues vers Toi,

Il ne me reste plus que ces petits mots pour aller un peu plus loin, pour Te demander très humblement, mon Dieu, de faire de toute ma vie une prière.

 

Commentaires

1. Le dimanche, juin 17 2012, 23:30 par Lionel

Très belle photo, très beau texte, où l'on entend le silence de la prière, si je puis dire ainsi.

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